GROUPIE – L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, actuelle déléguée générale de l'UMP, Nadine Morano en est persuadée: la gauche redoute un retour de son ancien patron plus que tout, et est prête à tout pour lui barrer la route.
Invitée de la matinale de Radio Classique, ce jeudi 30 mai, la trésorière des Amis de Nicolas Sarkozy - qui revendiquait en février "plusieurs dizaines de milliers" d’adhérents au club des sarkozystes et assure qu’elle engrange encore "plus de 3.000 adhésions par mois" - est interrogée sur les derniers rebondissements de l’affaire du Crédit Lyonnais et de Bernard Tapie, et notamment l’intention de l’Etat de se porter partie civile dans le dossier.
Lancée par Guillaume Durand, qui lui énonce que "la gauche a espoir […] à un moment ou à un autre, de lier dans cette affaire le destin de Nicolas Sarkozy à celui de Bernard Tapie", elle confirme:
J’entends, et je vois, et je m’aperçois qu’à chaque fois, la cible privilégiée, dans tout ce qui peut faire l’objet d’une attaque, c’est Nicolas Sarkozy.
Avant de se montrer plus précise:
Nicolas Sarkozy inquiète profondément à gauche, […] il est observé profondément depuis l’Elysée.
Et […] tout est fait pour se dire: "comment est-ce qu’on peut écarter Nicolas Sarkozy d’une possibilité de revenir ?"
La conseillère régionale détaille également, dans cette interview, ses "craintes" face à la justice :
Depuis cette affaire du mur des cons, franchement j’ai quelques… pas de doutes, mais enfin … inquiétudes face à la justice…