Tribune sexiste : Najat Vallaud-Belkacem dézingue son auteur et sa "finesse légendaire"

C'EST FIN, C'EST TRÈS FIN, CA SE MANGE SANS FAIM -  Najat Vallaud Belkacem tient à défendre sa réforme du collège. Mais, selon une tribune publiée dans Le Point le 6 novembre, l'argumentaire de la ministre se limite à des "dessous chocs" et notamment son "soutif". Un texte *un chouïa* sexistedénoncé en masse par le gouvernement.  

Invitée de France Info le 10 novembre, la ministre de l'Éducation est interrogée sur cette tribune. Après avoir remercié ceux qui lui ont apporté leur soutien, elle donne sa vision de l'affaire, dézinguant l'auteur de la tribune, Jean-Paul Briguelli :

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D'abord, je voudrais remercier tous ceux qui se sont exprimés en soutien pour dénoncer ces propos. Ensuite, je vous invite à ne pas vous encombrer l'esprit avec ce monsieur qui ne le mérite pas. 

Moi, je ne m'encombre pas l'esprit avec lui, je vais vous dire quelqu'un qui, comme lui, se croit autorisé à donner des leçons sur l'école et commence par la qualifier de 'fabrique du crétins', c'est vous dire la finesse légendaire du personnage.

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Et la ministre d'ajouter :

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Il ne m'intéresse pas et je vais beaucoup mieux depuis que je l'ai fait disparaître de mon champ de vision.

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Voilà Jean-Paul Brighelli, également délégué national à l'instruction publique de Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, habillé pour l'hiver qui approche.

Quant à la ministre, elle dit s'être habituée au sexisme en politique, se résignant presque à ce que tout le monde l'appelle "Najat".  

[Edit 11h45]

Nicolas Dupont-Aignan, en revanche, n'a pas trouvé grand chose à redire à cette tribune, dont l'auteur est est donc un cadre de son parti, Debout La France. Interrogé par Metronews ce mardi, le président de DLF explique qu'à la lecture de ces lignes, il "n'a pas eu le sentiment d'une remarque désobligeante". Il ajoute :

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Chacun s’exprime comme il veut, il faut arrêter cette inquisition. Jean-Paul Brighelli s’est simplement moqué de Najat Vallaud-Belkacem.

 

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Avec tout de même une petite réserve :"Je me suis quand-même demandé ce qu'il aurait écrit s'il s'était agi d'un homme, poursuit 'NDA'. Je n'aurais pas dit les choses de la même façon."

À LIRE SUR LE LAB :

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