Pour accorder ce logement social, faites le 1. Dans une interview à 20 minutes publiée le 16 décembre, Nathalie Kosciusko-Morizet, propose d'avoir recours à un "jury citoyen", dans chaque arrondissement, pour attribuer les places en logement social.
La candidate UMP à la mairie de Paris, propose, "pour sortir des soupçons de favoritisme", de donner cette responsabilité à des citoyens tirés au sort pour un an :
Je propose la révolution de la transparence et de l’équité avec l’instauration d’un jury citoyen dans chaque arrondissement, sélectionné par tirage au sort, pour une durée d’un an.
Les jurés, anonymes, feront la présélection des dossiers avant de les transmettre aux commissions d’attribution.
Aujourd’hui, c’est la mairie centrale qui présélectionne trois dossiers par appartement en amont des commissions d’attribution. Le système est porteur d’opacité.
NKM veut également que ces jurés citoyens laissent plus de place à des critères comme le "travail" et "l'intérêt général" :
Par exemple, les enseignants, les infirmières ou les policiers ont les plus grandes difficultés pour se loger à Paris. Or, il y a une utilité sociale à ce qu’ils vivent à proximité de leur travail.
Opposant logement social et logement pour les classes moyennes, l'actuelle députée de l'Essonne a par ailleurs déjà expliqué vouloir donner la priorité à la construction de logements "pour les classes moyennes", à savoir un couple gagnant "entre 4.000 et 5.000 euros par mois à deux". Elle ne souhaite en revanche pas aller au-delà des 25% de logements sociaux d'ici à 2025, contrairement à Anne Hidalgo.
Enfin, celle qui compte dans ses rangs plusieurs candidats locataires de logements sociaux, répète que ceux "en position très favorable" - c'est-à-dire susceptibles d'être élus - devront les quitter :
Un conseiller de Paris ne peut pas être en logement social dans un contexte où il y a près de 140000 demandeurs de logements sociaux ! Les candidats sur mes listes dans une position très favorable devront quitter leur logement social avant le dépôt des listes.
Ceux pour qui la situation n'est pas gagnée d'avance devront "prendre un engagement à quitter le logement en cas d'élection via un préavis qui sera rendu public".