Nicolas Bricq préfère ne pas juger Bernard Arnault

Publié à 21h47, le 14 septembre 2012 , Modifié à 21h48, le 14 septembre 2012

Nicolas Bricq préfère ne pas juger Bernard Arnault
Nicole Bricq, le 13 juin 2012, à Paris. (Maxppp)

Bernard Arnault a fait part de ses démarches pour prendre la nationalité belge. Le Soir a révélé que la plus grande fortune de France souhaitait devenir binational. Et les réactions politiques se sont enchaînés depuis. Bruno Le Roux, patron des députés socialistes, a parlé d'un "signe de trahison". 

Mais une ministre refuse de juger le millardaire. Nicole Bricq, chargée du Commerce extérieur au gouvernement a déclaré au Parisien qu'elle refusait de condamner ce choix : 

"La morale, ce n’est pas mon truc. Chacun prend ses responsabilités, chacun prend son risque." 

Mais la ministre observe tout de même que "tous ces grands groupes ont été aidés par la puissance publique". 

Son collègue du gouvernement Arnaud Montebourg avait lui estimé que Bernard Arnault devait "rendre hommage au pays qui lui a permis d'être ce qu'il est". Du côté de la droite, l'affaire, et les critiques portés à la gauche, ont permis d'unir des personnalités aujourd'hui divisée par la campagne interne à l'UMP. 

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