INFO LE LAB - L'Institut pour la justice (IPJ), association qui défend les "victimes", organise, samedi 31 mars, un "Rassemblement Justice 2012", pour faire valoir, auprès des candidats à l’élection présidentielle, les revendications des "1.700.000 Français" ayant signé son "Pacte pour la justice".
Deux d’entre eux y participeront : Nicolas Dupont-Aignan, et Nicolas Sarkozy, "sauf événement majeur ou attentat".
Les autres candidats seront soit absents, soit représentés.
"Tout a été prévu avec la préfecture et l'équipe de campagne"
Nicolas Sarkozy viendra. Tout a été prévu avec la préfecture et l'équipe de campagne
L’Institut pour la justice, interrogé par Le Lab mercredi 28 mars dans l’après-midi, a confirmé la participation de Nicolas Sarkozy au "Rassemblement Justice 2012" qu’il organise, samedi 31 mars, à la Maison de la Chimie, à Paris.
Selon l’association, seul "un événement majeur" ou "un attentat" pourrait encore faire capoter la participation du président-candidat à ce grand raout, au cours duquel l’IPJ entend interpeller tous les candidats sur son "Pacte pour la justice", document signé à ses dires par "1.700.000 Français".
Véronique Waché, directrice du service de presse de campagne du candidat Nicolas Sarkozy, contactée par Le Lab ne dément pas : "On confirmera le moment venu", a-t-elle simplement indiqué.
L’IPJ, qui explique sur son site internet avoir contacté tous les candidats à la présidentielle, accueillera également Nicolas Dupont-Aignant. Tous les autres candidats ont, eux, choisi de décliner l’invitation ou de se faire représenter.
Voici le "casting" indiqué, à date, par l’IPJ, et l’ordre de passage des intervenants, entre 11h15 et 13h :
- Dominique Raimbourg, qui représentera François Hollande,
- Gilbert Collard, qui représentera Marine Le Pen,
- Marielle de Sarnez, pour François Bayrou,
- Nicolas Dupont-Aignan
- Nicolas Sarkozy
L’IPJ précise :
Bien sûr, on laissera les candidats s'exprimer. On ne coupera pas Nicolas Sarkozy ou Nicolas Dupont-Aignan par exemple
L'IPJ, association créée en 2007, se présente comme "un groupe de citoyens responsables et indépendants" voulant promouvoir "une justice plus protectrice des citoyens et plus équitable pour les victimes, conditions indispensables au maintien de la paix sociale et civile".
Elle est officiellement apolitique. Néanmoins, sa promotion des "victimes" contre "la justice telle qu’elle est pratiquée actuellement", a fait l’objet de nombreuses interrogations. Le blogueur Maitre Eolas, qui leur a consacré un long billet, en novembre 2011, qualifiait ainsi les propositions formulées par l’IPJ "de thèses ultra-répressives sous un vernis pseudo-scientifiques".
Rue89écrivait pour sa part que "l'IPJ […] défend des idées marquées à droite et phosphore pour l'UMP". Et citait un "criminologue réputé" qui voit "dans les membres de l’IPJ les penseurs de la droite populaire", ce courant de l’UMP notamment animé par le député Lionel Luca.