LA COM' PAR FACEBOOK - Une nouvelle fois, Nicolas Sarkozy s'exprime sur Facebook . Alors que l'ancien président de la République, mis en examen pour abus de faiblesse dans l'affaire Bettencourt, a finalement bénéficié d'un non-lieu, c'est sur Facebook qu'il a réagi.
"En décidant d’un non-lieu, la justice vient de me déclarer innocent dans le dossier Bettencourt", débute-t-il dans un communiqué où il assure ne faire aucun commentaire, du fait de ses responsabilités passées :
"Eu égard aux responsabilités que j’ai exercées, je ne ferai aucun commentaire sur la manière dont la justice a été rendue.
"
L'ancien chef de l'Etat voit les "deux ans et demi d’enquête" comme "le prix à payer pour que la vérité soit enfin établie" :
"Deux ans et demi d’enquête. Trois juges. Des dizaines de policiers. 22 heures d’interrogatoires et de confrontations. Quatre perquisitions. Des centaines d’articles mettant en cause ma probité durant la campagne présidentielle. C’était donc le prix à payer pour que la vérité soit enfin établie.
"
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Nicolas Sarkozy donne une tonalité politique à son message, interpelant les "responsables politiques qui durant ces longs mois ont utilisé cette 'affaire'" pour leur "rappeler combien la présomption d’innocence est un principe fondamental".
Facebook est le terrain de communication préféré de Nicolas Sarkozy ces derniers mois. C'est sur ce réseau social qu'il avait déjà réagi suite à la validation du rejet de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel".
Auparavant, il vait déjà pris la plume sur Facebook dans une période de "crise". C'était le 25 mars, lors de sa mise en examen.
Dans son message de ce lundi 7 octobre, Nicolas Sarkozy y va de sa série de remerciements. Et cite notamment Jean-François Copé, au titre de président de l'UMP.
"Je veux remercier tous ceux qui m’ont soutenu, aidé, témoigné leur confiance : ma femme, ma famille, mes amis, ma formation politique et notamment son président Jean-François Copé, et surtout tous les Français dont la fidélité envers et contre tout m’a bouleversé.
"
De son côté, François Fillon y est allé de son court communiqué, sur deux lignes, où il estime qu'il est "heureux de constater que la justice disculpe Nicolas Sarkozy aujourd'hui".