I'LL BE BACK - Nicolas Sarkozy lève peu à peu le voile sur ses intentions de retour. Cette fois, c'est Le Point qui lui attribue une phrase on ne peut plus claire : "je ne peux pas ne pas revenir", assure-t-il à l'hebdomadaire suggérant que les conditions le poussent à être de retour dans le jeu politique.
La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité.
Ces derniers mois, Nicolas Sarkozy a déjà fait valoir que, pour qu'il se représente, il fallait que des "circonstances exceptionnelles" soient réunies. Le 19 novembre, le Nouvel Obs indiquait que l'ancien président de la République donnait des signes à ses troupes. "J'espère que vous êtes prêts", disait-il.
Le Point explique que l'ancien chef de l'Etat a raconté ses plans de retour dans son bureau du 77 rue de Miromesnil, à Paris, devant Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher.
Et dans ce récit, il donne des petits qualificatifs aux ténors de la droite :
- François Fillon, "ce traître" ;
- Laurent Wauquiez, "cet ingrat" ;
- Xavier Bertrand, "un boudeur" ;
- Jean-François Copé, "Harlem Désir de droite".
Edit 18h30: dans un tweet légèrement agacé, Véronique Waché, attachée de presse de Nicolas Sarkozy, dément les propos attribués à l'ancien président de la République :
Encore et tjrs de faux propos attribués à @Nicolassarkozy, cette foisci dans @lepoint..."C'est quelqu'un qui m'a dit que NS aurait dit" #zen
— Véronique Waché (@VeroniqueWache) 11 Décembre 2013