REBELLE– Candidate à la primaire UMP pour les municipales parisiennes, Nathalie Kosciusko-Morizet se fait doublement mordante, dans l’édition du Point parue ce 21 février, contre les deux anciens candidats à la présidence de l’UMP.
La première pique, contre son ancien patron au gouvernement, François Fillon, est très directe : la candidate déclarée y raille en effet, selon les propos qui lui sont attribués dans un confidentiel, son comportement de "rentier […] politique".
A propos du renoncement de François Fillon à une candidature aux municipales à Paris, NKM, écrit Le Point, lance ainsi :
Tout cela pour prendre de la hauteur et s’économiser pour 2017 ? Cela n’a pas de sens.
En politique, il y a les rentiers et les conquérants.
L’Histoire (sic, pour la majuscule) montre que les premiers n’ont jamais été payés de leur prudence.
Quelques pages plus loin, dans un grand sujet de trois pages qui lui est tout entier consacré, NKM se plaint cette fois … du patron de l’UMP, Jean-François Copé.
Et explique :
[Il est] irrationnel quand il s’agit de moi.
D’après Le Point, le président de l’UMP s’est "agité jusqu’à la dernière minute afin de convaincre Jean-Louis Borloo […] de se jeter dans le bain parisien".
Après avoir tenté, vainement, de se présenter à la présidence de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet était restée plutôt discrète lors de la guerre Copé-Fillon, prenant soin de n'apparaître dans aucun camp.
Bonus track :
A Cécile Duflot qui revendiquait, dimanche, dans Le JDD, la paternité du "parachutage en pass Navigo", sur la base d’un parachutage "en RER" selon les archives retrouvées par Le Lab, NKM présente de simili excuses.
Ainsi, dans un "léger embarras", détaille Le Point, NKM confesse-t-elle :
Si c’est vrai, j’en suis désolé.