POESIE - Nathalie Kosciusko-Morizet n'aime pas qu'on lui demande avec insistance le nombre de parrainages dont elle dispose.
Quand Christian Estrosi répète qu'il en a "déjà plus de 3000" ou que les proches de Xavier Bertrand parlent d'un "potentiel de 11.000 à 12.000 signatures", NKM rétorque : "Moi, je ne vais pas faire le concours de celui qui fait pipi le plus loin".
"Ca ne vous a pas échappé, je suis une fille"
Sur France Inter
Je ne vais pas donner de chiffres parce que, si vous regardez ce qu’ont dit les uns et les autres, il y a beaucoup d’intox et ça ressemble un peu à un jeu de garçons.
Moi, ça ne vous aura pas échappé, je suis une fille. Je ne vais pas rentrer dans ce jeu là, je trouve ça un peu cour de récré.
Elle ne lâchera rien sur sa quête de parrainages. Dès qu'on lui parle chiffres, Nathalie Kosciusko-Morizet met le holà. Ce 21 août sur France Inter, et devant l'insistance du journaliste, la candidate à la présidence de l'UMP va même utiliser une expression très imagée pour se faire comprendre :
Vous essayez de me provoquer, vous êtes un garçon, comme les autres. Je ne vais pas faire le concours de celui qui fait pipi le plus loin.
Le 11 août, elle tenait le même argumentaire - le pipi en moins - dans les colonnes du Télégramme, lors d'un déplacement de campagne. Selon elle, les autres candidats, particulièrement ceux qui ne sont pas encore déclarés officiellement, abusent de chiffres "fantaisistes" concernant leur nombre de parrainages. Elle veut donc se tenir en dehors de ce décompte :
J'ai décidé de ne pas communiquer là-dessus car certains sortent des chiffres fantaisistes. Je ressens un soutien dynamique.
Parmi les "fantaisistes", NKM pense certainement à Christian Estrosi qui aime rappeler qu'il en dispose de"plus de 3000".
Ce 21 août, c'est l'équipe de campagne de Xavier Bertrand, encore non candidat puisqu'il prendra sa décision en septembre, qui assure dans Le Parisien avoir "potentiellement 11.000 à 12.000 signatures", au vu des promesses qui afflueraient.