C’est un "mais" lourd de sens. Invité de Jean-Michel Apathie sur RTL, vendredi 27 avril, Nicolas Sarkozy est revenu sur la mort d'un jeune homme à Noisy-le-Sec tué par un policier, samedi 21 avril.
"Qu’il y ait une enquête, c’est normal, qu’il y ait une mise en examen, c’est normal. Mais...", a déclaré le chef de l'Etat.
- Sarkozy précise : "C’était le plus jeune incarcéré de France" - Sur rtl.fr - " - Qu’il y ait une enquête, c’est normal. Qu’il y ait une mise en examen, c’est normal. Mais je pose la question : un policier ou un gendarme, face à quelqu’un qui avait une grenade dans la main et une arme de fort calibre, doit-il attendre de prendre une balle pour pouvoir riposter ? "- Un "mais" lourd de sens. - Ce vendredi 27 avril, au micro de RTL , Nicolas Sarkozy a jugé "normale" l’enquête, "normale" la mise en examen d'un policier pour homicide volontaire . Et n’a pu retenir un "mais" qui sonnait comme une défiance envers la justice. - Quelques minutes plus tôt, le chef de l'Etat avait brossé un portrait critique de la victime Amine Bentoussi , décédé samedi 21 avril 2012. Nicolas Sarkozy a ainsi raconté son "extraordinaire" record : celui d’être "le plus jeune incarcéré de France". - " - Je comprends l’émotion des policiers. Enfin quand même l’individu qui a été, l’objet, la victime de cette tragédie a eu un record extraordinaire, c’était le plus jeune incarcéré de France. - Il était en prison - une permission de sortie - il en profite pour faire un nouveau vol à main armé. Il pointe un calibre 38 sur un policer. - Et on met en examen ce policier, tenez-vous bien, pour homicide volontaire. [...] "

