2014 ou 2017, peu importe. Au final, les élus cumulards devront choisir le mandat qu’ils souhaitent conserver. Combien seront-ils à l'UMP à opter pour leur mandat local ? Le nombre est encore incertain mais les premières prises de position surgissent à un an des élections municipales.
Premier à prendre position à droite : François Baroin. Selon L’Est-Eclair, le député et maire de Troyes choisirait, lorsque la réforme du non-cumul sera adoptée et en état d’être appliquée, sa mairie à la députation.
Ainsi, le quotidien régional écrit, ce mardi 26 mars :
Ce week-end, à l'occasion d'une rencontre informelle avec des journalistes, il a confié qu'il choisirait plutôt son mandat de maire à celui de député si le choix devait s'imposer.
Ce que l’ancien ministre des Finances justifie ainsi :
La ville, c'est le truc que j'aime.
C'est le truc le plus utile que j'ai fait pendant toute ma vie politique.
Et la quotidien de revenir sur un précédent qui pouvait déjà laisser supposer ce choix : en 2003, François Baroin avait refusé de se porter candidat aux élections régionales. Une candidature qui aurait eu comme corolaire l’obligation pour lui d’abandonner son hôtel de Ville.
"Cela supposerait d'abandonner la ville de Troyes. Il n'en est pas question", avait-il alors déclaré, comme le rapporte l’Est-Eclair.
Pour autant, approuvera-t-il la future réforme sur le non-cumul des mandats que va mettre en place François Hollande ? Sa réponse est négative :
Je voterai contre. Pour moi, c'est un retour à la IVe République. On va tout droit vers une assemblée d'apparatchiks.
Le député UMP reconnait au passage user de ses mandats nationaux pour faire avancer ses chantiers locaux. "Lorsque je suis à Paris, je passe la moitié de mon temps à défendre les dossiers troyens", assure-t-il, citant divers exemples de projets réalisés à Troyes grâce à sa présence, soit au ministère de l’Intérieur, soit à celui de l’Economie et des finances.
Déjà en campagne pour 2014 ?