La manifestation anti-mariage homo électrise les questions au gouvernement

Publié à 14h54, le 26 mars 2013 , Modifié à 17h03, le 26 mars 2013

La manifestation anti-mariage homo électrise les questions au gouvernement

#QAG - Les députés se réunissent ce mardi pour la traditionnelle séance de questions au gouvernement.

Dans l'actualité ce 26 mars, les chiffres du chômage, la manifestation d'opposants au mariage homo et l'actualité internationale pourraient marquer la séance. 

Ces questions interviennent à quelques heures de la publication des derniers chiffres sur l'emploi, qui ne devraient pas être bons. 

Parmi les intervenants de ce jour, Jean-Louis Borloo, patron des élus UDI et Jean-Frédéric Poisson, député du Parti chrétien-démocrate vont interpeler le gouvernement. 

Suivre le récit de ces questions au gouvernement : 

>> 15h42, Olivier Falorni s'interroge sur la réduction d'impôts suite aux dons à une association comme Civitas

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Le député de La Rochelle Olivier Falorni exprime sa perplexité sur la déductibilité d'impôts accordée lors de dons à l'association Civitas. Qualifiée de "niche d'impôts pour les aboyeurs de Civitas" par le parlementaire. Le parlementaire parle d'une "officine intégriste catholique", qui par un dispositif fiscal est financée par le contribuable, considère-t-il : 

L'Etat et les contribuables financent en quelque sorte Civitas.

Un déductibilité sur les dons, "censée être réservée aux associations d'utilité publique et d'intérêt général", lance-t-il. Il demande au gouvernement de revenir sur ce système. 

>> 15h35, Jean-Frédéric Poisson parle de mépris du gouvernement à l'égard des manifestants.

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"Les Français vous ont pris en défaut", lance le député proche de Christine Boutin, Jean-Frédéric Poisson, au gouvernement. Pour lui, l'exécutif a sous-estimé la mobilisation de dimanche, en opposition au mariage homo. Il dénonce les méthodes utilisées pour gérer l'afflux de manifestants et rappelle sa volonté de voir un référendum sur le sujet.

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"Les violences, les débordements, ne sont pas des moyens de manifestation", répond Manuel Valls. "Il y avait 2.000 policiers et gendarmes", justifie-t-il. 

Manuel Valls parle de 300.000 manifestants et considère que les "forces de l'ordre ont contenu cette manifestation". Mais il évoque "des individus dangereux, venus de l'extrême droite" et "des organisateurs qui n'ont pas respectés les consignes". 

>> 15h30, Michèle Tabarot attaque le gouvernenement sur Jean-Luc Mélenchon. 

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La proche de Jean-François Copé a attaqué le gouvernement sur son rapport avec le Front de gauche. La députée UMP est revenu sur les mots du tribun à l'égard de Pierre Moscovici, estimant qu'il a "des messages intolérables", "en traitant de salopards les 17 ministres de la zone euro sans vous réagissiez".

"Vous ne pouvez plus garder ce silence complaisant", a lancé l'élue qui considère que le gouvernement "cautionne" ses propos.

>> 15h25, "amalgame honteux" sur les "enfants gazés", estime Manuel Valls. 

"Les organisateurs ont été dépassés par des extremistes", a jugé le ministre de l'Intérieur au sujet des débordements de la manifestation de dimanche qui ne veut pas entendre parler "d'enfants gazés" : 

Parler d'enfants gazés est au moins un douteux amalgame, scandaleux, que vous n'avez pas le droit de prononcer ici, dans cet hémicycle. 

Et cible les responsables :

Etaient sur place, les Jeunesses nationalistes, le Bloc identitaire, le Renouveau français, le GUD, Europe-Jeunesse.

Michèle Delaunay fait les sous-titres de cette intervention en précisant : 

#QAG @manuelvalls au dép ump Cochet " Parler d'enfants gazés est pr le moins un douteux amalgame" J'ajoute : une honte

— Michèle Delaunay (@micheledelaunay) 26 mars 2013

>> 15h20, "honte à vous, monsieur le Premier ministre". 

Particulièrement remonté, Philippe Cochet, député UMP, dénonce la position du gouvernement sur la manifestation contre le mariage homo.

Combien de vitrines ont été cassées ? Zéro ! Combien de voitures ont été dégradées ? Zéro ! 

Vous avez été incapables d'anticiper ce succès populaire. 

"Nous sommes passés à côté d'un drame", considère le parlementaire.  

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Lors de la réponse, le député Philippe Cochet a tendu des images d'enfants blessés lors de la manifestation en question. 

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>> 15h10, retour de Jean-François Mancel dans l'Assemblée. 

Ce mardi marque le retour du député de l'Oise, Jean-François Mancel, sur les bancs de l'hémicycle. L'élu UMP a été reconduit par les électeurs de sa circonscription dimanche lors d'élections législatives partielles, au second tour face à une candidate Front national. 

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>> 15h05, Jean-Louis Borloo présente à nouveau ses quatre demandes au Premier ministre.

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"Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons de revenir sur les quatre erreurs gravissimes et dramatiques que vous avez commises en matière d'emploi et de chômage ...", a député le dirigeant de l'UDI, martelant les quatre éléments qu'il avait déjà présentés la semaine passée lors du débat de la motion de censure de Jean-François Copé. 

Jean-Louis Borloo souhaite que Jean-Marc Ayrault reviennent sur ses décisions sur la fiscalisation des heures supplémentaires, le bâtiment et les services à la personne. 

Jean-Marc Ayrault a déjà eu l'occasion de répondre, défavorablement, au député. Cette fois, il en appelle à "la mobilisation générale pour l'emploi" et invite les entreprises à utiliser le "crédit compétitivité emploi" pour "donner aux PME des marges de manoeuvre". 

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>> 15h01, François de Rugy, président du groupe écolo interroge ... Cécile Duflot. 

Un écologiste qui pose une question à une ministre écologiste. Cela n'arrive pas toutes les semaines au Palais-Bourbon. Cette fois, c'est François de Rugy qui interpelle Cécile Duflot sur la question du logement. La ministre défend ses mesures, tant sur le plan du logement que sur l'aspect écologique de ses travaux.

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>> 14h57, pour Bruno Le Roux, "Mélenchon n'est pas un allié, il est dans l'opposition".

Le patron des députés socialistes se défend des mauvais chiffres à venir sur le chômage. Pour lui, ils sont le résultat de la politique passée, pas de l'actuelle qui n'a pas encore porté ses fruits, justifie-t-il. 

Interrogé sur l'attitude de Jean-Luc Mélenchon à l'égard de son parti, Bruno Le Roux estime que le patron du Parti de gauche "n'est pas un allié, il est dans l'opposition depuis plusieurs mois. (...) Il est dans la stratégie de la tension permanente". 

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