Non-lieu requis pour Woerth : Pécresse se demande si le PS s'excusera

Publié à 19h36, le 10 mai 2013 , Modifié à 19h36, le 10 mai 2013

Non-lieu requis pour Woerth : Pécresse se demande si le PS s'excusera
(Maxppp)

C'est un non-lieu qui est requis par le parquet de Bordeaux pour Eric Woerth, dans le volet de l'affaire Bettencourt concernant le trafic d'influence. Mis en examen en 2012, l'ancien ministre "n'encourt aucun reproche" dans cette histoire, selon le réquisitoire. 

Si les juges d'instruction ont estimé qu'Eric Woerth avait pu attribuer une légion d'Honneur à Patrice de Maistre en échange d'un emploi pour son épouse, dans une société de Liliane Bettencourt, le parquet considère que "le lien de corrélation entre les deux faits n'est pas formellement démontré".

Ce volet est l'un des trois principaux instruits à Bordeaux autour de l'affaire Bettencourt. 

Suite à l'annonce de ce réquisitoire, Valérie Pécresse s'est demandée sur Twitter si le PS s'excusera si cette décision est confirmée par les juges d'instruction, qui ont le dernier mot : 

Le PS s'excusera si c'est confirmé? "@florencedesruol : Affaire Bettencourt : non-lieu requis pour Woerth lefigaro.fr/flash-eco/2013… " #innocence

— Valérie Pécresse (@vpecresse) 10 mai 2013

De son côté, le député socialiste Nicolas Bays a répondu à cette question sur Twitter, posée par un internaute, en renvoyant à une autre affaire, celle de l'hippodrome de Compiègne, où Eric Woerth est accusé d'une vente public sans mise en concurrence : 

@olivrius on verra pour l'hippodrome !!

— Nicolas Bays (@nicolasbays) 10 mai 2013

Un autre volet de l'affaire concerne les écoutes réalisées par le majordome de Liliane Bettencourt au domicile de celle-ci, et leur publication par Le Monde et Mediapart en juin 2010. Le majordome et cinq journalistes sont poursuivis. 

Et le dernier volet concerne les éventuels abus de faiblesse commis au détriment de Liliane Bettencourt.

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