Nouveau Centre : le soldat Morin sauvé

Publié à 18h27, le 25 février 2012 , Modifié à 18h30, le 25 février 2012

Nouveau Centre : le soldat Morin sauvé
Hervé Morin lors d'un congrès du Nouveau Centre en janvier 2012 (Reuters)

Morin hué, Morin critiqué, mais Morin sauvé. Le président du Nouveau Centre affrontait samedi avec difficulté le congrès extraordinaire de son parti.

Sa motion et le soutien à Nicolas Sarkozy ont obtenu la majorité des voix des quelque 7.319 militants du parti centriste. L’ancien ministre de la Défense est, pour l’instant, sauvé à la tête du mouvement. Jusqu'à quand ?

  1. Hué mais sauvé

    Sur marianne2.fr

    Le Nouveau Centre (NC) se réunissait en congrès samedi 25 février. Les membres du parti centriste ont  voté à 84,14% en faveur des deux motions proposant de soutenir Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Seuls 15,86% des militants ont fait le choix de la motion pro-Bayrou. 

    La première motion, celle portée par Hervé Morin, appelait à soutenir Nicolas Sarkozy mais en justifiant l'utilité de sa propre candidature avortée. Elle a obtenu 67,63% des suffrages exprimés. Un tiers du parti a donc jugé inutile la campagne de l’ancien ministre. 

    De quoi s’interroger sur l’avenir d’Hervé Morin à la tête de son parti, comme le fait Marianne2. D’autant plus qu’il a été “accueilli par les sifflets et les huées d'une grande partie de la salle”. Selon le site de l’hebdomadaire, “certains crient ‘Démission !’” et d’autres scandent que “non”, il ne fallait pas y aller. 

  2. Le Nouveau Centre va-t-il survivre à la présidentielle ?

    Sur elections.lefigaro.fr

    La survie du NC est en jeu. D’après le Figaro, pas sûr que le parti puisse perdurer après l’élection présidentielle : 

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    Le Nouveau Centre (NC) résistera-t-il à la présidentielle? Après le spectacle qu'il a donné ce samedi à Nogent-sur-Marne lors de son congrès extraordinaire, rien n'est moins sûr.

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    Des “Morin démission” ont résonné dans la salle du pavillon Baltard et la motion de l’ancien ministre a concentré de nombreuses critiques. Le chaos qui règne dans ce parti ne peut échapper à l’UMP, “dont dépend largement désormais le sort de la petite quarantaine de parlementaires NC”. 

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