Une fuite de gaz a été détectée dimanche 25 mars sur la plateforme Elgin Franklin en mer du Nord, à 250 km des côtes écossaises. Il s'agit de l'une des plus importantes installations de Total.
Les salariés ont été évacués, mais la multinationale tentait mercredi d'apaiser les craintes d'explosion. Un nuage de gaz naturel continue de se former à moins de 100 mètres d'une torchère laissée en activité.
Impact sur la campagne française ? Nul : silence radio de la part de tous les partis politiques depuis trois jours. A l'exception, timide, d'EELV.
Il faut un "cadre réglementaire européen plus sévère"
Si nous n’engageons pas une transition énergétique rapidement, si nous n’apprenons pas à sortir des énergies fossiles progressivement, nous subirons de plus en plus de catastrophes similaires.
Voilà, pour l'instant, la seule réaction des politiques français, alors que l'une des plus importantes installations de Total fuit, depuis le dimanche 25 mars, en pleine mer du Nord, à 250 km des côtes écossaises.
Elle est signée Michèle Rivasi, député européennee EELV et porte-parole d’Eva Joly, dans un communiqué. Et de poursuivre :
Nous sommes aujourd’hui face à un enjeu historique : nous devons amorcer la troisième révolution industrielle pour éviter une crise énergétique, et ni l’UMP ni le PS ne semblent le comprendre
Ce nouvel accident "conforte la position des écologistes à vouloir faire adopter un cadre réglementaire européen plus sévère pour ces activités à haut risque", indique Sandrine Bélier, députée européenne EELV, sur son blog. Elle indique que le Parlement européen avait adopté en octobre dernier un rapport appelant au renforcement des règles.
Aucune autre réaction d'autres partis politiques à signaler.