Olivier Falorni a agité le Parti socialiste pendant toute la campagne des élections législatives. Le dissident socialiste est celui qui a battu Ségolène Royal dans la 1e circonscription de Charente-Maritime, avec 62,97% des voix.
Lui se dit toujours à gauche et prêt à se situer du côté du PS dans l'hémicycle. Mais du côté de Solférino, on ne souhaite pas sa réintégration. Bruno Le Roux, déclare du LCP que cette question "se posera".
Bruno Le Roux : La réintégration de Falorni "se posera"
Battue par Olivier Falorni, socialiste dissident, Ségolène Royal s'est empressée dimanche de le qualifier de "traitre politique ". Le chef de l'Etat, le premier ministre et la patronne du Parti socialiste avaient soutenu la présidente de la région Poitou-Charentes pendant la campagne électorale.
Mais Olivier Falorni s'est imposé largement : le dissident a recueilli 62.97% des suffrages face à Ségolène Royal. Lui qui se déclare toujours du côté de la majorité présidentielle devient donc un député embarrassant pour le Parti socialiste.
Présente sur le plateau de France 2, Martine Aubry a eu l'occasion de répondre au nouveau député . La première secrétaire a préféré ne rien dire et a souligné que le vainqueur a été élu "grâce aux voix de la droite et de l'extrême droite".
Sur LCP, Bruno Le Roux, lui, a estimé que la question de sa réintégration se poserait :
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Pour l'instant, il ne peut y avoir de réintégration automatique dans le groupe. Mais le problème se posera car il s'est toujours revendiqué du Parti socialiste.
"Pour François Rebsamen, "Olivier Falorni sera mal reçu", en tout cas "dans un premier temps", a-t-il affirmé sur RTL. Mais "c'est le groupe qui décidera", précise-t-il. Le député PS Jean-Christophe Cambadélis a, lui, indiqué "qu'il (Olivier Falorni, ndlr) a été exclu du Parti socialiste (...) Je ne crois pas qu'il soit juste de le considérer comme socialiste".