WHO'S WHO - L’ancien député socialiste dont la circonscription a été rayée de la carte électorale en 2012, éphémère "LOL-candidat"à la primaire du PS, va continuer à peser sur les travaux de l’Assemblée depuis un poste stratégique.
Et le paquet fiscal, ce n’était pas idéologique ?
Sur leparisien.fr
Vous souvenez-vous de Jean Mallot, éphémère candidat à la primaire socialiste, auteur d’une série de vidéos de campagnes loufoques, et qui avait finalement rejoindre l’équipe de Martine Aubry ?
Mais si, voyons, souvenez-vous, il était parti en campagne avec ce clip :
Avant de lancer un "Je suis Jean-Mallot, et j’approuve ce message" :
Eh bien, au hasard de la reprise des travaux de l’Assemblée nationale, Le Lab découvre que cet ancien député, dont la circonscription a été rayée de la carte électorale en 2012, va continuer à peser fortement sur les travaux du Parlement.
Vice-président de l’Assemblée nationale de 2011 à 2012, l'énarque Jean Mallot est en effet le directeur de cabinet du ministre délégué aux relations avec le Parlement, Alain Vidalies.
Un poste clef, puisqu’il est celui qui va échanger, aux contacts des 577 députés et 346 sénateurs … mais qui va également lui permettre de continuer à exister médiatiquement.
Le Parisien l’interroge ainsi, ce lundi 16 juillet, sur l’ordre du jour du Parlement, et notamment l’examen de la loi de finances rectificative pour 2012.
Dans une attaque définitivement politique pour ce poste qui devrait plutôt être celui d'un "techno" discret et effacé, il répond ainsi :
Et le paquet fiscal, ce n’était pas idéologique ?
Et se place place donc au même niveau que le président (UMP) de la commission des Finances de l’Assemblée, Gilles Carrez.
Il vend également ce texte comme "l’équivalent du paquet fiscal à l’envers" :
Plus classiquement, il défend également la place du travail réglementaire :
Beaucoup de choses se font par décret.