Où l'on apprend que le rêve d'Anne Hidalgo était d'être bergère

Publié à 19h08, le 06 avril 2015 , Modifié à 19h14, le 06 avril 2015

Où l'on apprend que le rêve d'Anne Hidalgo était d'être bergère
Anne Hidalgo sur le plateau du Divan. © Captures d'écran France 3

Certains manifestent très tôt le désir d'entrer en politique. Plus jeune, Anne Hidalgo rêvait, elle, de toute autre chose. Invitée de l'émission Le Divan, qui sera diffusée mardi 7 avril sur France 3, la maire de Paris est revenue sur ses ambitions d'enfants. Et la jeune Anne, élevée dans un milieu modeste, avait beau "fantasmer une autre vie" elle ne rêvait pas vraiment de l'Hôtel de Ville. Non ce qu'elle voulait, c'est être ...bergère. Un rêve de grands espaces et de vie rurale que la socialiste explique par la grande latitude laissée par ses parents quant à l'orientation qu'elle souhaitait donner à sa vie. Elle explique :

J'étais dans un milieu très modeste. [...] Mais mes parents n'ont jamais cassé mes rêves. Ils ont plutôt toujours été dans l'idée que ce qu'on avait envie de faire, ce que j'avais envie de devenir, je pouvais le devenir. Bien sûr en travaillant, mais j'ai toujours eu cette idée tout petite que plus tard je ferais [ce que je voudrais]. Bon j'ai eu chanteuse, danseuse, après j'ai voulu être bergère. 

Et la maire de Paris d'ajouter :

Enfin bref, j'avais plein de rêves comme ça et je ne suis rien de tout ça. Mais aussi peut être tout à la fois.

Un extrait à voir en vidéo, isolé par France 3 :


[Bonus Track ] Anne la Rebelle

Vous imaginiez Anne Hidalgo douce et trop gentille ? Détrompez-vous. Anne Hidalgo est une rebelle. Du genre "ni dieu ni maître". Comme lorsque Marc-Olivier Fogiel l'interroge sur ses relations avec son prédécesseur, Bertrand Delanoë. Ami ? Grand frère ? Mentor ? La maire de Paris répond :

Un mentor, je ne dirais pas. Je suis un peu, pardon, "ni dieu ni maître". C'est d'abord un ami.

Et enfant, c'était pareil. La maire de Paris n'était pas une petite fille sage mais "plutôt une rebelle" selon ses propres mots. Et elle n'a pas changé. La preuve, quand il s'agit de rendre les coups à ses adversaires, elle n'hésite pas. En atteste, cet échange avec son interlocuteur:

- Anne Hidalgo : Je ne suis pas méchante, mais il ne faut pas me chercher si c'est ça qu'il faut dire. Je n'aime pas qu'on vienne empiéter sur ma liberté.



- Marc-Olivier Fogiel : Vous donnez des coups ?



- Anne Hidalgo : Ah, oui, oui, oui. Bien sûr. Sinon je ne serais pas là . Je ne cherche pas à donner des coups, mais voilà si c'est comme ça qu'il faut réagir je le fais.

 

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