François Hollande devait s'entretenir à Varsovie, vendredi, avec le Premier ministre polonais Donald Tusk.
Mais il semblerait que l'entrevue prévue "a tout bonnement disparu du programme de la visite qui a été transmis à la presse mardi après-midi", rapporte Libération.
Que s'est-il passé ?
Donald Tusk disparaît de l'agenda de François Hollande
Sur liberation.fr
L'entrevue à Varsovie entre le candidat socialiste et le Premier ministre conservateur polonais Donald Tusk, annoncée à plusieurs reprises de manière informelle par l'équipe de campagne de François Hollande, a disparu du programme de la visite qui a été transmis à la presse mardi après-midi. C'est Libération qui relève cette pagaille d'agenda.
Les explications de Laure Bretton, la spécialiste du Parti socialiste chez Libé :
L'information sur cette rencontre avait opportunément filtré de l'équipe de campagne la semaine dernière quand Hollande était à Londres, où il n'avait pas rencontré David Cameron. Comme un pied de nez à l'heure où l'on commençait à parler d'alliance conservatrice européenne anti-Hollande.
Et de préciser :
Samedi, dans le TGV du retour du meeting de Dijon, lundi en marge du déplacement de Hollande à Nancy, et même mardi matin avant la réunion du conseil politique autour de Hollande au QG, il était encore question de rencontrer Tusk.
Mais pas d'explication dans le camp socialiste sur ce revirement. Le quotidien, comme l'AFP, précise que François Hollande rencontrera vendredi "l'opposition, l'Alliance de la gauche démocratique polonaise et son leader, l'ancien Premier ministre Leszec Miller".
Michaël Darmon, dans sa chronique du 6 mars sur iTélé, affirme pour sa part que François Hollande rencontrera le président polonais Bronislaw Komorowski.
Hollande, paria européen ?
Sur lelab.europe1.fr
Ce bug d'agenda intervient dans un contexte particulier. Tout le week-end du 3 et 4 mars a en effet été dominé par une information : Fançois Hollande aurait été exclu délibérément, de rencontres, avec certains dirigeants européens conservateurs.
Pour rappel, c’est ce qu’affirmait notamment le magazine allemand Der Spiegel, paru lundi 4 mars. Toutes nos explications.