"Cette grand-messe, il n'en sortira rien. C'est de la communication." Henri Guaino n'a pas vraiment foi en la conférence sociale de deux jours qui commence ce 9 juillet. Invité de Radio classique et Public Sénat, il met en avant la méthode Sarkozy: lui aurait maintenu "un dialogue constant" avec les syndicats durant son mandat.
Pendant la campagne, Nicolas Sarkozy avait fustigé les "corps intermédiaires qui s'interposent parfois entre le peuple et le sommet de l'Etat (...), qui en vérité confisquent la parole des Français".
"Sarkozy est resté des heures avec les leaders syndicaux"
Sur Public Sénat
Le dialogue social ne se résume pas à ces rencontres un peu solennelles, il est constant. Il ne se passe rien dans ce genre d’événements, c’est une mise en scène, sans doute nécessaire.
Il n’en sortira rien.
Invité de Radio classique et Public Sénat ce lundi 9 juillet, Henri Guaino voit dans la conférence sociale de deux jours un simple outil de "communication". Ce fidèle de Nicolas Sarkozy en profite pour y opposer son "dialogue constant avec les responsables syndicaux":
Le président de la République a reçu tous les leaders syndicaux de façon régulière, permanente, souvent en tête à tête et puis dans des réunions collectives.
Il n’a pas consacré un petit discours d’ouverture, mais il est resté des heures, trois heures, quatre heures à discuter avec les leaders syndicaux.
Ceux qui disent le contraire sont des menteurs !
Ce "dialogue constant" vanté ce lundi par l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy n’avait pas empêché le candidat de partir en guerre contre les "corps intermédiaires" durant la campagne, particulièrement contre les syndicats qui, pour beaucoup, ont ouvertement appelé à voter à gauche. Le 19 février, lors d'un meeting à Marseille, il fustigeait ainsi ces :
corps intermédiaires qui s'interposent parfois entre le peuple et le sommet de l'Etat (...), qui en vérité confisquent la parole des Français.