Petites phrases, grandes conséquences

Publié à 12h09, le 25 janvier 2012 , Modifié à 12h09, le 25 janvier 2012

Petites phrases, grandes conséquences
Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, le 3 novembre 2011, lors du G20 de Cannes. (Maxppp)

Ce week-end en Guyane, Nicolas Sarkozy s’est laissé aller à la confidence sur son avenir devant une vingtaine de journalistes. Coup de bambou ou coup de poker , le monde médiatico-politique s’interroge.

Quoi qu’il en soit, se livrer ainsi dans un contexte où le lendemain s'écrit en pointillés reste un exercice périlleux. D'autres, avant l'actuel locataire de l'Elysée, en ont faits les frais. Le Lab remonte le temps.

  1. Sarkozy veut tout plaquer

    Sur Le Lab

    Mardi, Le Monde, RTL ou encore Le Figaro ont rendu public le "off" prononcé par Nicolas Sarkozy en Guyane, ce week-end, devant une vingtaine de journalistes.

    Face à eux, le chef de l’Etat évoque - pour la première fois - la possibilité de se retirer de la vie politique en cas de défaite à l’élection présidentielle du printemps prochain.

    Des déclarations qui ont fait l’effet d’une bombe dans le landerneau politique et qui nourrissent une simple question : le Président est-il vraiment abattu ou tente-t-il un coup de poker politique ?

    >> Voir ici les déclarations de Nicolas Sarkozy

    >> Voir ici le point de vue de Guy Birenbaum pour le Lab

    >> Buzz politique d’Europe 1 : les dessous du "off" présidentiel

  2. Juppé et les législatives de 1997

    Sur Libération

    A l'époque Premier ministre de Jacques Chirac, Alain Juppé se retrouve en première ligne des élections législatives du printemps 1997, nécessitées par la dissolution de l’Assemblée nationale (voir ci-dessous)
     

    Le 26 mai, au lendemain d’un premier tour qui laisse augurer la victoire de la "gauche plurielle" et la défaite de son camp, le locataire de Matignon, au comble de l’impopularité , ne se fait que peu d’illusions sur son avenir politique à court terme.

    "Il faut une équipe nouvelle, animée par un nouveau Premier ministre", confie-t-il aux cadres du RPR, dans des propos dévoilés par Libération . Le maire de Bordeaux sera exaucé moins d’une semaine plus tard, mais pas exactement comme il le souhaitait…

  3. De Gaulle et le référendum de 1969

    Sur INA

    Le 25 avril 1969, lors d’une allocution télévisée devenue historique (voir plus bas), le général de Gaulle, au crépuscule de son règne, transforme le référendum qu’il propose deux jours plus tard au pays - portant sur le transfert de certains pouvoirs aux régions et la fusion du Sénat avec le Conseil économique et social - en véritable plébiscite quant à son maintien au pouvoir.

    EXTRAIT DE SON ALLOCUTION 

    "

    Si je suis désavoué (...) je cesserai immédiatament mes fonctions

    "

    Le 27 avril 1969, le "non" l'emporte avec 52,4% des voix , le chef de l’Etat est "désavoué" et démissionne dans la nuit...

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