Pipolisation : Mélenchon est-il un "criminel" ?

Publié à 12h09, le 18 janvier 2012 , Modifié à 12h50, le 18 janvier 2012

Pipolisation : Mélenchon est-il un "criminel" ?
Le 16 janvier 2012, Jean-Luc Mélenchon à Paris. (Maxppp)

Lors de la précédente campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon expliquait au Figaro que la "pipolisation" de la présidentielle était "criminelle". Aujourd’hui, le leader du Front de gauche, volontiers pourfendeur des élites médiatiques, s’épanche sur sa vie personnelle dans Gala. Par le passé, l’ancien socialiste a eu le droit au confortable canapé rouge de Michel Drucker et n’a pas repoussé les avances de Voici. Pour le tribun de la gauche de la gauche, la "pipolisation" de la campagne est-elle toujours criminelle ?

  1. Dans Gala : "un jour, j’aimerais écrire un roman d’amour"

    Sur gala.fr

    L’hebdomadaire Gala du 18 janvier présente "l’autre visage d’un trublion de la politique". Le candidat à la présidentielle s’épanche sur sa vie personnelle comme on a rarement pu le lire. On y apprend, entre autres choses, que Jean-Luc Mélenchon, ancien professeur de lettres, aimerait un jour écrire un roman d’amour. Même si le candidat du Front de gauche s’y défend d’exposer sa vie privée, il pose tout de même sur trois pages dans un magazine "people", parlant de son enfance marocaine, de ses parents, de son goût pour la littérature et… du kilo et demi qui lui reste à perdre.

  2. En 2006 : “la ‘pipolisation’ de la présidentielle est criminelle”

    Sur lefigaro.fr

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    Actuellement il y a une ambiance La croisière s'amuse. C'est insupportable ! La 'pipolisation' de la présidentielle est criminelle. Elle masque la gravité des problèmes qui montent.

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    Dans un entretien au Figaro en 2006 , Jean-Luc Mélenchon, à l’époque au Parti socialiste, tire sur ce qu’il juge être une "pipolisation" de la campagne. L’ambiance générale de pré-campagne masquait, selon lui, "la gravité des problèmes". Celui qui roulait derrière Laurent Fabius pour la primaire de l’époque y dénonçait les comportements de Dominique Strauss-Kahn et de Ségolène Royal.

  3. A l'aise chez Drucker

    Sur lejdd.fr

    "Ici, c’est plutôt agréable", reconnait Jean-Luc Mélenchon au sujet de Vivement dimanche, l’émission de Michel Drucker sur France 2. Et on veut bien le croire. En pleine croisade contre les élites médiatiques, et particulièrement les journalistes, il est plutôt surprenant de voir le patron du Parti de gauche sur le canapé rouge dominical, le 7 novembre 2007. Le candidat à la présidentielle se justifie en avouant que c’est dans "son intérêt", "ça fait râler autour de moi, mais des millions de personnes regardent cette émission, et elles vont voir que je ne corresponds pas à ma caricature", déclare-t-il.

  4. Rubrique People, dans Voici

    Sur rue89.com

    Sur deux pages pleines, Jean-Luc Mélenchon se confessait dans Voici en 2010. Et dans ses mots, toujours l’attaque des médias qui ont voulu "le détruire", martèle le leader du Front de gauche. De manière quasi industrielle, il tape sur "les élites médiatiques" et en particulier sur Alerte Chabot. Le sénateur de l’Essonne défend en revanche Carla Bruni, Eric Zemmour et… La ferme célébrités.

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