Point ralliement à l’UMP : les Hautes-Alpes divisées

Publié à 17h02, le 29 août 2012 , Modifié à 17h02, le 29 août 2012

Point ralliement à l’UMP : les Hautes-Alpes divisées
Jean-François Copé et François Fillon à Marseille, le 4 septembre 2011. (Reuters)

ET LES RALLIES DU JOUR SONT… - Philippe Richert annonce, dans le Figaro, son soutien à François Fillon tandis que la fédération UMP des Hautes-Alpes est divisée.

Vous êtes perdus dans le "qui soutient qui" ? Le Lab vous propose de retrouver, chaque jour (ou presque), jusqu’au Congrès de l’UMP, un petit "point ralliement".

 

  1. Jeunes pop’ Vs élus

    Les ralliés :

    Ce n'est pas un soutien, mais le délégué UMP de la circonscription de Neuilly, vice-président du conseil général, qui est aussi le fils cadet de l'ancien président, Jean Sarkozy a invité Jean-François Copé à un café politique mercredi 4 septembre, à Neuilly.

    Dans les Hautes-Alpes, les militants et élus UMP ont fait leur choix : les jeunes avec Copé, les "vieux" avec Fillon, comme le rapporte le Dauphiné, mercredi 29 août.

    Ainsi, "les Jeunes populaires haut-alpins emmenés par Alexandre Mougin et Romain Gryzka" ont apporté au secrétaire général de l’UMP une cinquantaine de parrainages. Un soutien logistique appuyé par le premier vice-président du conseil général, Jean-Michel Arnaud :

    Je le parraine et le soutiens. Ce dont on a besoin, c’est d’un chef d’une opposition résolue et déterminée au gouvernement socialiste.

    A l’inverse, les principaux dirigeants de la fédération UMP des Hautes-Alpes, comme le secrétaire départemental Victor Bérenguel, Jean-Yves Dusserre, président du conseil général ou Henriette Martinez, la présidente de la fédération locale, ont opté pour François Fillon, toujours d’après le Dauphiné.

    "L’homme est solide et l’a démontré en étant un premier ministre inoxydable. Cela lui donne une légitimité et il a la capacité de rassembler et d’organiser l’UMP autour de lui", explique l’ancienne députée.

    L’ancien Premier ministre peut également compter sur le soutien de l’un de ses anciens ministres : le centriste Philippe Richert, président de la région Alsace. D’après le Figaro du 23 août, confirmé le 28, l’ancien membre du gouvernement Fillon a choisi son poulain pour ses "qualités d’homme d’Etat" ainsi que pour son "gaullisme social".

    Ce que ça vaut :

    Si avoir le soutien des élus d’un département n’engage pas un succès parmi les militants, c’est néanmoins une aide précieuse. Ainsi François Fillon fait un beau coup en ralliant les élus des Hautes-Alpes alors que Jean-François Copé ne pourra compter, pour la campagne, que sur le dynamisme des Jeunes populaires.

    En revanche, le soutien, peu surprenant, de Philippe Richert à François Fillon est d’une autre envergure. L’ex ministre des collectivités territoriales est le seul président de conseil régional de droite. Une belle prise. 

     

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