Brice Hortefeux et la théorie du retour au bercail : "dans deux ans, tout le monde sera revenu dans la famille sarkozyste"

Publié à 11h45, le 01 septembre 2013 , Modifié à 11h46, le 01 septembre 2013

Brice Hortefeux et la théorie du retour au bercail : "dans deux ans, tout le monde sera revenu dans la famille sarkozyste"
Brice Hortefeux, président de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy. (Maxppp)

ILS REVIENDRONT - Les amis de Nicolas Sarkozy, le retour. Alors que l’association des amis de l’ancien chef de l’Etat se réunit dimanche et lundi 1er et 2 septembre à Arcachon, de nombreuses défections ont émaillé les rangs de la droite.

La cuvée 2013 se déroulera ainsi sans François Fillon (déjà absent en 2012) mais aussi sans Xavier Bertrand, Bruno Le Maire, Eric Ciotti, Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse, Jérôme Chartier.

Une véritable désertion dont ne s’inquiète pas Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur et proche parmi les proches de Nicolas Sarkozy. Dans le JDD de ce dimanche, le président de l’Association des Amis de Nicolas Sarkozy se veut confiant et optimiste pour son champion, qui caracole toujours en tête des sondages parmi les sympathisants de l’UMP :

Je fais le pari que, dans deux ans, tout le monde sera revenu dans la famille sarkozyste.

Ou la théorie du retour au bercail après des tentatives d’émancipation. Nadine Morano, soutien inconditionnel de Nicolas Sarkozy, à Nice-Matin, ne dit pas le contraire quand elle déclare :

S’il décidait de revenir, c’est parce qu’il serait encore en situation de leadership incontesté, voire inégalé à droite. Pour avoir toutes les chances de l’emporter, il serait plus judicieux que notre famille politique lui apporte son soutien. Jean-François Copé, président de l’UMP, a d’ailleurs confirmé qu’il serait à ses côtés en cas de retour.

Et face au droit d’inventaire revendiqué par de nombreux ténors de l’UMP et accordé sous forme "d’évaluation" par Jean-François Copé, Brice Hortefeux minimise cette tendance à l’éloignement des cadres du parti envers l’ancien chef de l’Etat :

Ils peuvent dire ce qu’ils veulent. A l’arrivée, le peuple de droite le dit tous les jours : ‘Quand il y avait un chef, c’était quand même mieux.’

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