PEOPOLITIQUE - Le magazine Elle publie jeudi 25 octobre 2012, une interview de Carla Bruni-Sarkozy, la femme de l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy.
Une interview réalisée par Michèle Fitoussi, invitée sur le plateau du Grand journal, la veille de la publication du magazine, mercredi 24 octobre qui détaille, un peu, les coulisses de l'entretien : "Elle avait envie de se confier à un journal. Un journal de femme [...] Ca fait 20 ans que nous avons un rapport de confiance".
La journaliste l'a interrogée sur un retour de Nicolas Sarkozy en politique.
Réponse de l'ancienne première dame :
Son retour me semble improbable, même si je ne suis pas une experte des mouvement la vie politique. C'est lui qui verra, ce sont les Français qui verront.
Sur le plateau, Jacques Attali, invité lui aussi, n'y croit pas : "C’est un animal politique qui fera de la politique toute sa vie." Et envisage d'autres pistes : "Il peut devenir président de l’Europe aussi. C’est un poste qui peut s’ouvrir."
Dans l'extrait de l'interview mis en ligne sur le site de Elle.fr, Carla Bruni-Sarkozy porte un regard très négatif sur les médias. Elle se dit avoir été blessée "par les attaques personnelles. Sur mon physique par exemple" :
Je trouve limite qu’on utilise ces arguments dans le combat politique. Après une grossesse, on est épuisée, surtout à 43 ans. Je ne m’attendais pas à la clémence, mais pas non plus à cette cruauté.
Ça a été une période difficile : je voulais soutenir mon mari pendant sa campagne et, en même temps, je ne voulais pas sortir, je ne voulais pas qu’on me prenne en photo, j’avais envie de pleurer de fatigue, j’étais fragile. Je n’étais heureuse qu’en famille et le contraste entre la douceur de la vie à la maison avec le bébé et la brutalité du monde extérieur a été violent.
Dans l'interview, Carla Bruni-Sarkozy est interrogée sur Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande :
Valérie Trierweiler se trouve dans une situation très difficile. Je me refuse à la juger.
Qui n'a pas fait d'erreurs dans sa vie ?
Selon un extrait de l'interview, repris par l'AFP, Carla Bruni Sarkozy se fend néanmoins de conseils à l'adresse de Valérie Trierweiler et de François Hollande :
Il me semble qu'il est plus simple d'être l'épouse légitime du chef de l'Etat que sa compagne.
La présidence de la République est un lieu officiel qui implique des situations officielles. Peut-être que je me trompe et que leur choix est moderne, mais, pour ma part, j'ai senti un apaisement véritable de l'inquiétude générale à mon égard lorsque j'ai épousé Nicolas.
Je crois que sa situation est un peu floue et que le flou n'est pas conseillé à ce niveau de l'Etat.
