Ça y est, le feuilleton est fini. Dans l’épisode final, sans rebondissement, Les Républicains ont fini par exclure les Macron-compatibles Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Thierry Solère et Franck Riester. En quinze minutes chrono.
Mais la famille LR était déjà divisée quant aux sanctions à infliger à ceux des leurs qui soutiennent et/ou ont rejoint Emmanuel Macron. Christian Estrosi faisait partie de ceux qui n’étaient pas favorables à l’exclusion. C’est donc le maire LR de Nice qui a été le premier à dégainer son dégoût de voir cette issue arriver. Ainsi a-t-il jugé que LR faisait "honte aux valeurs du gaullisme et du rassemblement". Sur Twitter, l’ex-patron de la région PACA a lancé :
"Le parti Les Republicains fait ce soir honte aux valeurs du gaullisme et du rassemblement. Pauvre démonstration de force pour un parti qui en manque si cruellement.
"
Conseiller d’Edouard Philippe à Matignon et juppéiste historique, Gilles Boyer a quant à lui souligner que le président de Sens Commun, qui avait appelé à se rapprocher de Marion Maréchal-Le Pen, ex-députée FN, n’était lui pas exclu. "Aux yeux de Les Républicains, il est inexcusable de tendre la main à Emmanuel Macron mais pas à Marion Le Pen. Les masques tombent", a-t-il tweeté. Avant d'insister :
"Aucune sanction, ni de procédure engagée, à l’égard de ceux qui se disent prêts à un accord programmatique avec Marion Maréchal-Le Pen. Honteux.
"
L’exclusion du président de Sens commun avait également demandé Maël de Calan, candidat à la présidence de LR face à Laurent Wauquiez et Florence Portelli.
Proche de Bruno Le Maire, qui avait quitté de lui-même LR pour La République en marche, Laure de La Raudière a jugé "incompréhensible" cette exclusion, et ce d'autant plus, selon elle, "au vu de la politique menée par le gouvernement" :
De son côté, Dominique Bussereau s'est amusé à un jeu de mots rappelant la ligne "Patrick Buisson" suivie par LR en se droitisant :