Pour Bernard Accoyer, la transparence "c'est Robespierre à l'heure d'Internet"

Publié à 12h25, le 18 juin 2013 , Modifié à 12h27, le 18 juin 2013

Pour Bernard Accoyer, la transparence "c'est Robespierre à l'heure d'Internet"

TERREUR 2.0 - Un texte hasardeux, improvisé en réponse à l’affaire Cahuzac, une démocratie paparazzi qui empêche les parlementaires d’exercer un métier... Telles sont les critiques émises par l’UMP contre le projet de loi transparence, débattu depuis lundi 17 juin en séance publique à l’Assemblée nationale.

Parmi les orateurs du groupe UMP, Patrick Devedjian a quant à lui attaqué le projet de loi porté par le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies, sur le terrain philosophique.

Citant Rousseau, le président UMP du Conseil général des Hauts-de-Seine explique que la transparence n’a pas toujours les conséquences escomptées. Loin de là.

Un des meilleurs spécialistes de Rousseau a écrit "La transparence et l’obstacle". Il explique que la transparence est souvent le moyen qui conduit à la dictature. Je ne vous accuse surtout pas de ca.

Mais le désir de transparence, inhérent au cœur de l’homme, est aussi quelque chose qui peut conduire au pouvoir personnel. On a eu dans l’histoire des exemples éloquents avec ça. Je passerai sur Robespierre, tout le monde connait ça.

Robespierre, la référence à la Terreur… Un argument repris un peu plus tard à la tribune de l’Hémicycle par l’ancien président de l’Assemblée, Bernard Accoyer.

Pour le député UMP de Haute-Savoie, "il est important d’aller plus loin". Mais pas n’importe comment, ni dans la précipitation. 

Certes les projets de loi contiennent des dispositions importantes. Mais plusieurs dispositions portent malheureusement la marque d’une totale improvisation.

Et Bernard Accoyer de dénoncer un projet de loi qui instaure une forme de Terreur moderne, une Terreur 2.0 :

Ce que l’on nous propose aujourd’hui, c’est Robespierre à l’heure d’Internet.

Quel progrès démocratique!

Du rab sur le Lab

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