CELLE-DONT-ON-NE-DOIT-PAS-PRONONCER-LE-NOM - Quand la saga Harry Potter devient une référence pour la classe politique. Invité de Samedi Politique sur France 3 Paris ce samedi 4 mai, François Delapierre, ce proche de Jean-Luc Mélenchon qui avait traité Pierre Moscovici et les membres de l’eurogroupe de "salopards", a de nouveau visé l’Allemagne et sa chancelière.
Le bras droit du leader du Front de gauche raille le tabou qui existe, au sein de la gauche gouvernementale, autour de la critique de la politique d’austérité européenne prônée par l’Allemagne. Une référence directe au "brouillon" du PS qui accusait Angela Merkel "d’intransigeance égoïste".
Pour imager sa dénonciation, François Delapierre, qui a également annoncé sa candidature aux municipales de 2014 à Sainte-Geneviève-des-Bois, compare ainsi la chancelière allemande au méchant du film Harry Potter, Voldemort.
C’est la chef de la droite européenne. Quand on conteste Madame Merkel, pour François Hollande, c'est trop. Il ne faudrait pas prononcer son nom.
Si j’étais dans Harry Potter, ce serait Angela Voldemort. On n’a pas le droit de prononcer son nom au Parti socialiste.
Le 31 mars, invitée du brunch politique de Sud Radio, c’est Marion Maréchal-le Pen qui avait invoqué la figure du méchant dans Harry Potter. Mais pour parler du Front national.
La jeune députée du FN, qui veut généraliser le media-training pour les candidats frontistes aux élections municipales dans le Vaucluse, réagissait alors aux accusations d’Henri Guaino pour qui la mise en examen de Nicolas Sarkozy entrainait une montée des extrêmes.
Les extrêmes ? C’est-à-dire ? Marion Maréchal-Le Pen avait, lors de cette interview, sa petite idée et expliquait alors qu’elle se sentait "un petit peu visée", faisant référence à Voldemort, le "Seigneur des ténèbres" :
Nous, on est un peu Voldemort. Celui dont on ne doit pas prononcer le nom.