Pour Guaino, "débattre à cinq, c'est juste grotesque"

Publié à 11h15, le 05 avril 2012 , Modifié à 12h09, le 05 avril 2012

Pour Guaino, "débattre à cinq, c'est juste grotesque"
Henri Guaino le 1 er septembre 2011 à Jouy-en-Josas (Reuters)

"Je pense que faire un débat télévisé à dix, c'est juste grotesque, même à cinq c'est grotesque", affirme Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, jeudi 5 avril sur iTélé. Il répondait ainsi à la question de Christophe Barbier : "Est-ce une bonne chose qu'il y ait des débats télévisés entre tous les candidats dans les semaines qui viennent ?"

  1. "Eviter une politique spectacle affligeante"

    Je pense que faire un débat télévisé à dix, c'est juste grotesque, même à cinq c'est grotesque.

    Moi j'ai fait des débats télévisés à quatre et c'est déjà pratiquement impossible de faire comprendre quoi que ce soit à ceux qui nous regardent.

    Donc un débat présidentiel à cinq ou à dix c'est totalement absurde. Ca ne fait pas avancer le débat public, ça ne fait pas avancer la compréhension pour les Français des enjeux de l'élection présidentielle

    C'est la position d'Henri Guaino quant à l'organisation de débats télévisés entre les différents candidats à la présidentielle. Il a par ailleurs ajouté sur iTélé :

    Si on pouvait éviter ce genre de politique spectacle parfaitement affligeante, je pense qu'on ferait progresser la qualité du débat public

    Pour Henri Guaino, il est même parfois compliqué de débattre à deux... Fin février, face à Jérôme Guedj, le président socialiste du conseil général de l'Essonne, il avait en effet perdu son sang froid et tapé du poing sur la table, avant de reconnaître que "se mettre en colère ne fait pas avancer le débat".

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