Va-t-il, et peut-il, y avoir une convergence entre le mouvement que s’apprête à lancer Benoît Hamon le 1er juillet et la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ? Rien n’est moins sûr à écouter le candidat PS défait au premier tour de la présidentielle et dépourvu de son mandat de député dans la foulée.
Invité de France Inter ce lundi 26 juin, l’ancien ministre de l’Education nationale de François Hollande estime pourtant que "la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon pourrait être un partenaire", tout en soulignant qu’elle l’est parfois localement. Mais à l’échelle national, ça coince à cause de Jean-Luc Mélenchon, poursuit Benoît Hamon pour qui le néo-député veut que la France insoumise "remplace toutes les autres formations de gauche".
Une hégémonie à gauche voulue par le quatrième homme de la présidentielle que critique Benoît Hamon, rappelant le passé socialiste de Jean-Luc Mélenchon :
"La seule chose qu’a gardé Jean-Luc Mélenchon du Parti socialiste, c’est cette tentation hégémonique permanente. Elle lui est bien chevillée au corps.
"
"Tout ça, c’est voué à l’échec", conclut Benoît Hamon.