Dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2012, Marine Le Pen s’est positionnée comme patronne du "premier parti d’opposition". Une notion aujourd’hui élargi à l’ensemble de l’échiquier politique.
Ainsi, pour Marine Le Pen, sur BFM TV ce 7 octobre, le spectre couvert par sa formation politique s’amplifie et lui permet d’exprimer, au lendemain du score élevé de son candidat au premier tour de l’élection cantonale partielle à Brignoles :
"Le Front national est d’ores et déjà le premier parti de France.
"
Pour le vice-président du Front national, Florian Philippot, la rhétorique ainsi que les éléments de langage sont similaires. Aussi a-t-il vu dans l'élimination de la gauche au premier tour à Brignoles "une dynamique populaire autour de ce qui est le premier parti de France, le FN".
Plus étonnant, l’analyse est partagée par… Jacques Attali. Invité d’i>Télé ce 7 octobre , l’ancien conseiller de François Mitterrand, qui précise qu’une accession au pouvoir du FN serait "un désastre pour la France" et qui pense que gauche républicaine et droite républicaine se battent pour la place de finaliste face à la présidente du FN à la prochaine présidentielle, "il faut objectivement constater qu’aujourd’hui, le FN est le premier parti de France".
Jacques Attali : "le FN est le premier parti de France" -
Et de développer :
"S’il y avait les élections européennes maintenant, qui sont les élections qui permettent de photographier l’opinion publique, le Front national serait presque certainement avant l’UMP et les socialistes.
"