Ma réforme est tip-top. Quoi que ses détracteurs disent de sa réforme, Vincent Peillon n'en démord pas ce 7 octobre sur RTL :
"C'est une très grande réforme qui est en train de réussir.
"
Et le ministre de l'Education d'ajouter que, sur les 4.000 communes qui ont modifié les rythmes scolaires dès cette année, et notamment la matinée supplémentaire de cours le mercredi matin, seule "une est bloquée" et "quelque unes ont des difficultés", chose "évidente devant une si grande réforme".
Vincent Peillon refuse également d'entendre les parents et les professeurs qui estiment que leurs enfants sont plus fatigués depuis qu'ils vont à l'école le mercredi matin :
"C’est tout à fait inexact.
"
Au contraire, argumente le ministre, c'est la coupure du mercredi qui était néfaste pour les enfants. Et c'est aux parents de modifier leurs habitudes :
"La pause du mercredi, pour tous les chronobiologistes, l’académie de médecine, elle est mauvaise.
Elle provoque de la fatigue, elle provoque une rupture de rythme. Y compris dans la pratique des parents, on ne fait pas pareil le mardi soir, il va falloir changer.
"
L'autre critique portant sur la qualité des activités périscolaires proposées aux enfants l'après-midi pour remplacer les cours, Vincent Peillon en profite pour lier les deux problèmes. Dans sa bouche, la qualité devient l'intensité, et le ministre dénonce alors l'incohérence de ses détracteurs :
"Deuxièmement, ce qui fatigue les enfants, ce sont les journées les plus longues. Mais les mêmes qui disent que les enfants sont fatigués, lorsqu’on veut détendre leur temps scolaire, ils viennent et disent qu’ils veulent davantage d’activités.
Il ne faut pas rajouter une hystérie d’activités. Les mêmes qui se plaignent de la fatigue disent qu’il faut plus d’activité.
"
Autant d'arguments qui permettent au ministre de conclure :
"On ne fera pas demi-tour.
"