Pour lutter contre la crise des vocations, un sénateur-maire UMP veut que les maires de villages soient mieux payés

Publié à 17h46, le 15 février 2014 , Modifié à 17h46, le 15 février 2014

Pour lutter contre la crise des vocations, un sénateur-maire UMP veut que les maires de villages soient mieux payés
(Maxppp)

GROS SOUS - La crise des vocations politiques, dans les petits villages, à l’approche des municipales ne serait-elle qu’une question d’argent ? Le sénateur UMP et maire de Béziers, Raymond Couderc, en est convaincu. C’est ce qu’il explique au Midi Libre de ce 15 février, militant pour une revalorisation des indemnités des édiles des petites communes.

Comme le montrait Europe1.fr, fin novembre 2013, de nombreuses communes recherchent désespérément des candidats. L’aspect lucratif ne serait donc pas suffisamment attractif, selon Raymond Couderc.

Ainsi analyse-t-il la situation à quelques encablures des dépôts des listes pour le scrutin de mars :

J’ai découvert ce problème et il explique que nombre de maires ne se représentent pas : un quart dans les villages de moins de 2 000 habitants contre 2 % dans les villes de plus de 10 000 habitants.

Et d’ajouter, alors que les émoluements pour les maires des communes de moins de 500 habitants s’élèvent à 646€ bruts et à peine au niveau du Smic pour les communes de 500 à 3500 habitants :

Ces sommes dérisoires accordées aux maires de petites communes contribuent à une crise majeure des vocations. A terme, si rien n'est fait, seuls les retraités auront les moyens d'exercer un mandat local en milieu rural !

Du rab sur le Lab

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