Non, Vincent Peillon n’est pas seul. Sa candidature n’est pas une candidature de témoignage improvisée à l’arrache. C’est le sens de l’organigramme de campagne présenté ce mercredi 21 décembre par l’ancien ministre de l’Education nationale, candidat surprise et tardif à la primaire de la Belle Alliance Populaire organisée par le PS.
Car Vincent Peillon a présenté ce mercredi son équipe de campagne. Une gigantesque armée mexicaine avec pléthore de responsables thématiques, six porte-parole coordonnés par deux personnes et un comité politique tout aussi touffu. Pour seulement un petit mois de campagne. L’équipe comporte de nombreux élus parisiens, dont Anne Hidalgo dans son comité politique, et quelques "hollandais" (Julien Dray, Kader Arif, Sébastien Denaja et Philippe Bonnefoy).
Voici l’organigramme au complet :
"Ça sert à quoi tout ça, si ce n’est pour montrer qu’il a du monde autour", moque l’entourage d’un autre candidat à la primaire auprès du Lab.
A titre de comparaison, l’équipe de campagne de Manuel Valls, soutenu par une dizaine de ministres, compte 19 personnes.
Pour cette campagne des primaires, je peux compter sur une équipe soudée et déterminée, représentant la diversité du territoire. MV pic.twitter.com/FcP3ZO9Aif
— Manuel Valls (@manuelvalls) 14 décembre 2016
Mais puisque Vincent Peillon ne part pas favori, il fallait bien qu’il montre les muscles pour donner du crédit à sa candidature.
[BONUS TRACK] Oups
Ça la fout mal pour un ancien ministre de l’Education nationale mais plusieurs coquilles se sont glissées dans le document présentant l’équipe de campagne de Vincent Peillon. Est ainsi écrit "portes parole" avec un petit "s" en trop à "porte". Et la première d’entre eux, George Pau Langevin voit également son prénom écorché. Avec encore un "s" en trop. Co-animateur du comité politique, Patrick Mennucci voit lui un "n" sauter de son nom de famille tandis que Marie Récalde à un "c" en trop. Oups.