Pour son Tulle-Paris, François Hollande choisit la voiture

Publié à 15h06, le 10 juin 2012 , Modifié à 15h49, le 10 juin 2012

Pour son Tulle-Paris, François Hollande choisit la voiture
François Hollande à bord de son véhicule le jour de son investiture, le 15 mai 2012 (Reuters).

Avion, train, voiture … les modes de transport de François Hollande sont regardés à la loupe. Depuis ses promesses d'exemplarité et son Tulle-Paris du 6 mai en avion privé, cela est l'objet de nombreuses attentions.
Cette fois, pour le premier tour des élections législatives, François Hollande choisit la voiture. Cinq heures de route pour retrouver l'Elysée suite à une journée corrézienne.

  1. Cinq heures de route

    Pour rentrer de Tulle, François Hollande choisit cette fois la voiture. Et cela n'a rien d'anodin. Le transport d'un président de la République qui prêche pour la simplicité et l'exemplarité est regardé avec beaucoup d'attention. Depuis le 6 mai, ses voyages ont donné lieu à quelques polémiques. 

    Le 6 mai, fraîchement élu à la tête de la République française, François Hollande rentre dans la capitale avec un avion privé. Deux Falcon 900 B avaient permis de transporter le président élu et son équipe, pour une facture de 30.000 euros. 

    Le 23 mai, François Hollande était en déplacement à Bruxelles. Pour s'y rendre, il a utilisé le train, le Thalys. François Hollande avait prévenu : il voyage modeste. Son retour à 3 heures du matin après une longue réunion européenne s'est fait en voiture. Un aller-retour qui à 5 972 euros, quant cela coûtait 60.000 euros à Nicolas Sarkozy qui faisait le trajet en avion.

    Mais ce n'est pas simple de voyager modeste tout le temps. Le 6 juin dernier, le président de la République assistait en Normandie à des commémorations du débarquement. Trajet court oblige, et destination mal desservie en train, le chef de l'Etat a choisi la voiture. Mais suivi par une équipe de BFM TV, le cortège présidentiel a roulé à 180km/h, bien au dessus de la vitesse autorisée. Une pratique contraire à l'exemplarité voulue … 

    Cette fois, ce sera donc aussi la voiture. Mais pas question de dépasser la vitesse autorisée, François Hollande a recadré son équipe sur ce point. 

    Si François Hollande prend la voiture, ce sera l'avion pour les journalistes, comme témoigne Mariana Grépinet, journaliste de Paris-Match. Pour le retour, BFM TV annonce le même mode de transport. Un trajet qui devrait prendre autour de cinq heures, si la circulation est fluide. 

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