Le "Brive-Paris" de Hollande ne rentrera pas dans les frais de campagne

Publié à 16h45, le 07 mai 2012 , Modifié à 16h53, le 07 mai 2012

Le "Brive-Paris" de Hollande ne rentrera pas dans les frais de campagne
François Hollande embarque pour Paris, dimanche 6 mai (photo Reuters)

Pierre Moscovici, membre de l'équipe de transition réunie autour du président élu François Hollande, a expliqué que la location de l'avion qui a ramené le président élu à Paris, dimanche 6 mai, depuis Brive, ne rentrerait pas dans les comptes de campagne du candidat.

Explication avancée par Pierre Moscovici : ce vol est intervenu après 20h, donc après la clôture des comptes officiels de campagne. Il n'a pas pour autant précisé comment cette location avait été financée.

  1. "En termes de chiffres, cet avion ce n'est rien"

    Sur huffingtonpost.fr

    La location du  Falcon que François Hollande a emprunté, dimanche 6 mai, pour rallier Paris depuis l'aéroport de Brive ne "rentrera pas dans les frais de campagne" du candidat, a expliqué lundi Pierre Moscovici, ancien directeur de campagne de François Hollande, lors d'une conférence de presse, expliquant que les comptes de campagnes s'arrêtaient, par définition, à 20h.

    D'après un article du Huffington Post, qui remonte le chemin précis de la polémique qui s'est développée autour des coûts de location de cet avion, c'est le Parti socialiste qui règlera l'addition.

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    "En termes de chiffres, cet avion ce n’est rien",

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    fait valoir le trésorier du PS, Régis Juanico, cité par le HuffPo.

    Ségolène Royal, invitée du Grand Journal de Canal , lundi 7 mai, en fin d'après-midi, n'est pas au courant d'une telle mise à disposition par le PS :

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    "Ca m'étonnerait !", lance-t-elle, découvrant manifestement la polémique.

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    Trois avions étaient en fait mobilisés, comme le racontait LeLab, dès dimanche 6 mai, dans la journée : un avion pour le candidat, deux autres à destination des journalistes.

    Mise à jour le 7 mai, à 19h30 : ajout de la réaction de Ségolène Royal.

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