Pour Valérie Pécresse, l'écotaxe c'est "la goutte d’eau qui fait déborder le vase"

Publié à 22h59, le 28 octobre 2013 , Modifié à 22h59, le 28 octobre 2013

Pour Valérie Pécresse, l'écotaxe c'est "la goutte d’eau qui fait déborder le vase"
(BFM TV)

Valérie Pécresse a un dilemme avec l'écotaxe. Et pour cause : la députée des Yvelines est, en tant qu'ancienne ministre, cosignataire du contrat avec la société chargée de la collecter et c'est une taxe qu'elle a contribué à faire adopter en 2009. 

Invitée sur BFM TV, lorsqu'on l'interroge sur le fait de se sentir responsable des difficultés liée à l'écotaxe, Valérie Pécresse répond qu'"absolument pas". Si elle porte un regard positif sur ce dispositif fiscal, elle estime que c'est le prélèvenement de trop : 

L’écotaxe est un impôt environnemental bon et vertueux sur le principe mais l’écotaxe est victime du syndrome de la goutte d’eau qui fait déborder le vase. 

Et quand Stéphane Le Foll considère que la responsabilité est partagée par les gouvernements précédents, Valérie Pécresse répond que c'est une "arnaque" : 

C'est une arnaque absolue, une escroquerie de dire une chose pareille.

(...) 

Nous avons en 2010-2011 augmenté les impôts dans une période d'urgence où l'euro était menacé pour tenir nos engagements de déficit européens. Le gouvernement, lui, a mis trois couches d'impôts successives sur les Français et les entreprises non pas pour réduire les déficits mais pour augmenter les dépenses.

Cette goutte d'eau est donc à l'origine de ce qu'elle appelle la "révolte fiscale" : 

La révolte fiscale est quelque chose qui part comme un feu de poudre et après c'est très difficile de l'arrêter.

Et la députée tente d'apporter sa solution. Elle souhaite "mettre fin au désordre fiscal que le gouvernement a créé" et va déposer avec Bruno Le Maire une proposition de loi constitutionnelle "réclamant la stabilité fiscale, notamment qu'on ne puisse plus changer un impôt plus d'une fois tous les cinq ans, et interdisant toute forme de rétroactivité fiscale".

 

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