DENOUEMENT - Patrice Gelard, président de la Cocoe, a proclamé lundi 19 novembre 2012 Jean-François Copé président de l'UMP.
Avec un score très serré :
Jean-François Copé 50.03 % - François Fillon 49.97 %
Jean-François Copé a recueilli 87.388 voix - contre 87.290 voix pour François Fillon - soit 98 d'avance. La veille, en annonçant une première fois sa victoire, le nouveau président du parti s'estimait vainqueur avec plus de mille voix d'avance.
Le président de la Cocoé a expliqué l'inadaptation des statuts de l'UMP :
Nous avons dû constater que nos statuts étaient inadptés aux exigences du temps présent [...]
L'une des grandes missions de la prochaine direction sera de s'atteler à la rénovation de nos statuts.Nous avons décidé de ne modifier aucun résultat et de maintenir les résultats tels qu'ils nous sont parvenus.
Les résultats des motions devraient être annoncés demain, mardi 20 novembre.
Dans la foulée de l'annonce du président de la Cocoe, Jean-François Copé a fait une déclaration et a expliqué :
Ce moment démocratique - même si nous avons connu 24 heures où les choses devaient être précisées - a été un moment très important dans notre famille politique.
Il s'en est ensuite pris au chef de l'Etat :
François Hollande mène une politique que je considère néfaste pour notre pays.
Il a apppelé au rassemblement :
Mes mains et mes bras sont grands ouverts. Il est temps que soit derrrière nous la période électorale que s'ouvre demain le temps du travail.
Je l'ai dit hier soir, je pense à Nicolas Sarkozy [...] J'ai une pensée pour jacques chirac, cette fois plus personnelle.
Il est normal que les périodes électorales donne lieux à quelques tensions. J'en ai été moi même la cible. Il n'y a dans mon esprit ni amertume, ni rancoeur [...] Ce qui nous ressemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise.
Enfin, Jean François Copé a expliqué avoir téléphoné à François Fillon pour lui proposer de le "rejoindre"à l'UMP.
> Retrouvez ici la déclaration du perdant, François Fillon, qui ne contestera pas les "irrégularités" et dénonce une "fracture morale et politique"à l'UMP.