François Fillon, le candidat à la présidence de l'UMP battu avec 49.97 % des voix, a fait une très courte allocution, depuis son QG du 7e arrondissement de Paris, après la proclamation des résultats, lundi 19 novembre 2012.
En moins d'une minute, il a expliqué qu'il ne "ne peut se satisfaire" du résultat mais ne le conteste pas.
Les méthodes qui s'y sont déployées [pendant l'élection, ndlr] ne rencontrent de ma part aucune approbation.
Mais au-delà des nombreuses irrégularités de ce scrutin que j'aurais pu contester, ce qui me frappe surtout ce soir c'est que la fracture qui traverse notre camp politique est désormais manifeste.
Cette fracture est à la fois, politique est morale. La réduire et la dépasser, tel est l'objectif que désormais je m'assigne.
Je ferais connaitre dans les jours qui viennent les formes que prendra pour l'avenir mon engagement politique.