ADJECTIFS –Le Parisien révèle, jeudi 29 novembre, les premières réactions de Nicolas Sarkozy, "furieux" après l’échec de sa tentative de médiation entre François Fillon et Jean-François Copé.
Les adjectifs ne manquent pas pour décrire la réaction de Nicolas Sarkozy après l’échec de sa tentative de médiation pour remettre un peu d’ordre dans la maison UMP.
C’est le Parisien de ce jeudi qui révèle ainsi la fureur de l’ancien chef de l’Etat, via plusieurs de ses "proches". Ceux-ci le décrivent d’ailleurs comme étant :
Furieux, hors de lui, déçu, en colère et stupéfait.
Rien que ça. C’est dire s’il n’a pas apprécié que Jean-François Copé tout autant que François Fillon fassent fi de son ultimatum et de ses menaces de communiqués. Un ultimatum qui a fait "pschitt", écrit le Parisien dans une référence à peine voilée à Jacques Chirac, dont c’était mercredi les 80 ans.
Ainsi Nicolas Sarkozy aurait-il confié, dépité :
Ca a tenu douze heures.
Pour un ancien ministre UMP cité par le quotidien, Nicolas Sarkozy ne peut influer sur le cours de l’histoire de l’UMP en déliquescence en étant à l’extérieur du mouvement :
Il peut taper du point sur la table, mais à partir du moment où sa menace n’est pas suivie d’effet, ça ne sert à rien.
Une négociation, il faut être dedans. Pas dehors.
Malgré cela, l’ancien pensionnaire de l’Elysée pensait pouvoir convaincre les deux rivaux de trouver un terrain d’entente. "Un proche" raconte encore :
Il savait que c’était fragile. Mais il n’en revient pas.
Il croyait qu’on tenait le bon bout, même s’il leur avait un peu forcé la main.