La date fatidique approche à toute vitesse. Le 10 décembre prochain, Maël de Calan, Florence Portelli et Laurent Wauquiez seront confrontés aux urnes, lors du premier (et seul ?) tour de l'élection à la présidence de Les Républicains.
Niveau confiance, il y a deux écoles. Celle de ceux qui pensent qu'ils vont gagner et celle des autres. Pour cette élection, on peut faire le même constat.
Ce dimanche 3 décembre, dans une interview au JDD , Florence Portelli ne cache pas son ambition : elle n'est pas là pour faire de la figuration. Elle lance :
"Je vais gagner. Ce n'est pas un vœu pieux, ni une incantation, ni une posture. C'est une certitude.
"
Une "certitude" qu'elle partage avec celui que l'on affuble du statut de favori : le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez. Ce dernier n'a jamais affiché le moindre doute quant à sa victoire à venir. En août dernier , un indiscret du Parisien rapportait ces propos :
"De toute manière, je vais gagner. Il n’y a pas de suspense.
"
Une confiance réitérée le 12 novembre , dans un portrait du Parisien, où l'on apprend que Laurent Wauquiez s'amuse à imiter la voix de Pablo Escobar dans la série à succès 'Narcos' : "Tu sais pourquoi on va gagner ? Parce qu'on a las bolas grosses comme ça !"
Au JDD, la candidate filloniste, également maire de Taverny, ajoute : "Vous connaissez beaucoup de gens qui concourent pour perdre ?" Eh bien, justement, il y a le candidat juppéiste Maël de Calan. Lui est plutôt conscient de l'impossibilité de battre Laurent Wauquiez et se refuse à scander des "on va gagner" à tout-va. Sur la chaîne Youtube Indécis, le 6 novembre , il préférait une autre stratégie d'annonce : "Aujourd'hui, je pense que nos idées ne sont pas majoritaires au sein des Républicains. Je me présente pour faire le score le plus élevé possible, pour être majoritaire lors d'un prochain congrès".
Trois salles, deux ambiances.