BREF - Parfois, cinquante mots peuvent résumer des pages de science politique. C'est ainsi que ce vendredi 1er décembre , on pouvait lire une petite annonce fort intéressante en dernière page de Libération.
Voici ce qui y est écrit :
"Olivier M., 38 ans. Elu local à paris, centre-gauche, recherche parti politique cause disparition PRG le 9/12/17. Militant associatif. En politique depuis "Taubira 2002". Républicain, fédéraliste, laïque et solidariste. Recherche parti (y compris réunifié) ou mouvement car collectif indispensable à l'action citoyenne. Extrémistes, gauchistes et autres farfelus s'abstenir.
"
Je crois reconnaitre l'auteur de cet appel paru aujourd'hui dans #Liberation :). Comme beaucoup de militants #PRG, j'en partage les attentes et interogations sur la suite à donner à notre engagement... pic.twitter.com/sRmmCDS4ka
— Charles SALMON (@csalmon75) 1 décembre 2017
Le contexte est le suivant : samedi 9 décembre, à 14h30 précisément, les membres du Parti radical de gauche et ceux du Parti radical (valoisien) se retrouvent à Paris pour fusionner . Comme en 1901, le 10 décembre prochain, il n'y aura plus qu'une entité : le Parti radical.
Mais cette fusion provoque de nombreuses interrogations. Quelle sera la ligne du parti ? Qui seront ses dirigeants ? Combien de radicaux vont quitter le navire de la réunification pour trouver bonheur ailleurs ?
Dans un premier temps, le PR devrait être un organe à deux têtes, dirigé par les actuels présidents des deux partis Laurent Hénart (Valoisien) et Sylvia Pinel (PRG). En attendant d'avoir des réponses, on a une petite idée de qui se cache derrière cette petite annonce…
Ce dernier n'est pas le premier à publier une petite annonce dans Libé. En 2015 , un député y avait fait paraître une annonce pour recruter un assistant parlementaire.