Depuis son QG de campagne dimanche 20 novembre, Nicolas Sarkozy reconnaît sa défaite. Il est éliminé dès le premier tour de la primaire de la droite et du centre, derrière François Fillon en tête et Alain Juppé. L'ancien président de la République déclare :
"J'ai défendu mes valeurs, j'ai défendu mes convictions avec ardeur, avec passion. Je ne suis pas parvenu à convaincre une majorité d'électeurs. Je respecte et je comprends la volonté de ces derniers de choisir pour l'avenir d'autres responsables politiques que moi.
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L'ancien chef de l'État annonce également qu'il votera pour François Fillon au second tour et appelle ses électeurs à ne pas se tourner vers le FN :
"J'ai beaucoup d'estime pour Alain Juppé mais les choix politiques de François Fillon me sont plus proches. Les électeurs qui m'ont fait confiance sont libres de leur décision. Je leur demanderai simplement de ne jamais emprunter la voie des extrêmes. La France mérite tellement mieux que la voie du pire.
François Fillon me paraît avoir le mieux compris les défis qui se présentent à la France, je voterai donc pour lui au second tour de la primaire.
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Sans clairement annoncer qu'il quitte la vie politique (un promesse qu'il a déjà faite par le passé avec le résultat que l'on sait...), Nicolas Sarkozy dit enfin de manière assez intelligible qu'il se met en retrait de la chose publique :
"Il est donc temps pour moi d'aborder une vie avec plus de passion privée et moins de passion publique. Bonne chance à la France, bonne chance à vous, mes chers compatriotes. Tout ce qui touche de près ou de loin à la France me touchera toujours personnellement. On ne change pas.
Je n'ai aucune amertume, aucune tristesse et je souhaite le meilleur pour mon pays, pour vous et pour celui qui aura à conduire ce pays que j'aime tant.
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