Michel Sapin justifie les accusations de "clientélisme" de Marie-Arlette Carlotti par "la chaleur du moment"

Publié à 08h49, le 14 octobre 2013 , Modifié à 08h51, le 14 octobre 2013

Michel Sapin justifie les accusations de "clientélisme" de Marie-Arlette Carlotti  par "la chaleur du moment"
Michel Sapin sur RTL le 28 août 2012 (Capture d'écran)

QUE CALOR – Sitôt les premiers résultats de la primaire socialiste à Marseille, la ministre et prétendante Marie-Arlette Carlotti, troisième derrière Samia Ghali et Patrick Mennucci et éliminée dès le premier tour, a dégainé

Nous avons assisté au cours de cette journée à un fonctionnement à plein régime du clientélisme. 

Avant de se raviser, vraisemblablement suite à un coup de fil de Jean-Marc Ayrault, et d'appeler à voter pour le député Patrick Mennucci.

Ce lundi 14 octobre, sur RTL, le ministre du Travail Michel Sapin a justifié les accusations portées par sa collègue du gouvernement :

Marie-Arlette Carlotti a fait un commentaire dans la chaleur du moment. Ce matin, elle appelle à voter pour l’un des deux candidats.

Et d’insister sur cet argument de température dans la cité phocéenne :

A Marseille, il fait tout de suite chaud, et très chaud.

Invité au même moment d’Europe 1, Jean-Christophe Cambadélis a expliqué que ces propos de Marie-Arlette Carlotti relevaient de "l’amertume". Pour le député PS de Paris, l’intervention du Premier ministre n’est pas pour rien dans le retour au calme :

J'ai préféré la deuxième déclaration de Marie-Arlette Carlotti après quelques coups de téléphone je crois...

Surtout, Michel Sapin, proche de François Hollande, a préféré insister sur la réussite globale de l’organisation de cette primaire. Et se place d’office en opposition avec l’UMP, qui a connu de grandes difficultés à organiser l’élection de son président :

Vous connaissez d’autres partis qui aient réussi des primaires ?

Au bout du compte, il y a deux candidats. Ces deux candidats seront départagés au deuxième tour par un mécanisme de vote que seul le Parti socialiste est capable d’organiser. Le choix du candidat de la gauche n’appartient pas aux seuls membres du Parti socialiste. Ca nous a réussi pour les présidentielles.

Du rab sur le Lab

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