#GHALI PARTOUT - Ce 14 octobre au matin, alors qu'elle est arrivée en tête au premier tour des primaires socialistes à Marseille et pendant que Marie-Arlette Carlotti, défaite, l'accuse de clientèlisme, Samia Ghali est dans tous les médias. Et construit peu à peu sa contre-attaque.
Entre 6h30 et 7h45, la sénatrice a ainsi développé une demande de plus en plus insistante : que la ministre déléguée aux Personnes handicapées quitte le gouvernement.
En duplex sur BFMTV peu après 6h45, Samia Ghali ne remet pas encore cause la place de son ex-concurrente au gouvernement.
A 7h30 sur i>Télé, première remise en cause de la légitimité de la ministre:
Si j'étais à sa place, peut-être que je rendrais mon poste de ministre... (...)
Ecoutez, quand on a été sanctionné comme elle a été sanctionnée ... il y a de quoi se poser des questions.
Puis jointe par Europe 1 peu après 7h45, Samia Ghali continue d'y aller franco, dès la première question :
Si les Marseillais l’ont sanctionnée dans cette élection, elle ne doit s’en prendre qu’à elle-même.
Elle doit se poser les vraies questions et se demander si, en tant que ministre, elle a été une bonne ministre ou pas.
La veille au soir, la même Samia Ghali déclarait pourtant :
Je voudrais saluer Marie-Arlette Carlotti. Lui dire, même si elle n'a pas gagné cette primaire, qu'elle nous sera utile encore au gouvernement.
Avant elle, la demande de démission de Marie-Arlette Carlotti est venue des rangs de la droite avec le cofondateur de la Droite forte, Geoffroy Didier.