Face aux multiples candidatures à la candidature UMP pour les municipales de 2014 à Paris, l’idée d’en passer à droite par une primaire faisait son chemin. Mais le président du parti, Jean-François Copé ne fait pas partie des plus ardents défenseurs de cette hypothèse.
Selon un indiscret du JDD, daté de ce dimanche 24 février, Jean-François Copé veut éviter une primaire parisienne. Ainsi a-t-il reçu, mardi dernier, Rachida Dati – qui n’a jamais caché ses ambitions municipales– et Pierre-Yves Bournazel – qui s’est fait remarqué en demandant l'organisation de plusieurs débats télévisés entre candidatsà cette primaire.
Son objectif ? Leur demander de renoncer à leur candidature pour laisser le champs libre à Nathalie Kosciusko-Morizet, désormais officiellement candidate pour succéder à Bertrand Delanoë.
Son argument, cité par le JDD, est celui de ne pas favoriser Nathalie Kosciusko-Morizet :
Sinon, NKM aura une trop forte dynamique.
Si le l’hebdomadaire dominical rapporte que Rachida Dati s’est dite "prête à le faire", le jeune élu du XVIIIe arrondissement a refusé cette requête.
Dimanche 24 février, au Grand rendez-vous Europe 1/Le Parisien/i>Télé, Nathalie Kosciusko-Morizet , qui a expliqué avoir été sollicitée par des élus parisiens pour se porter candidate, s’est montrée attachée à l’organisation de ces primaires, souhaitant les généraliser à l’UMP :
Je veux des primaires ouvertes à tous les électeurs qui souhaitent l’alternance et à tous les candidats qui souhaitent l’alternance.
Je voudrais que ca devienne une règle dans mon parti.
Et la députée et maire de Longjumeau d’affirmer qu’elle espère avoir le soutien de François Fillon. Jean-François Copé en sera ravi.