Rachida Dati candidate aux primaires de l'UMP pour la mairie de Paris

Publié à 16h59, le 06 décembre 2012 , Modifié à 17h45, le 06 décembre 2012

Rachida Dati candidate aux primaires de l'UMP pour la mairie de Paris
(Reuters - Benoit Tessier)

Cette fois, c'est bon : Rachida Dati se déclare officiellement candidate aux municipales de 2014 à Paris et donc à la primaire interne à l'UMP.

Aux dernières nouvelles, Rachida Dati admettait qu'elle serait "sans doute" candidate à ce scrutin. Mais la maire du 7e arrondissement ne s'avançait pas trop, expliquait que le temps était à l'élection interne de l'UMP. 

Cette campagne passée, elle l'affirme donc au Parisien magazine à paraître le 7 décembre :"oui", elle sera bien candidate aux primaires de l'UMP pour ce rendez-vous électoral : 

- Serez-vous, quoi qu’il advienne, candidate aux primaires de l’UMP pour la mairie de Paris en 2014 ?

- Oui. Je suis maire du 7e arrondissement, conseillère de Paris, impliquée dans les grands dossiers parisiens.

Mais à droite, elle n'est pas seule sur les rangs. D'où l'organisation d'une primaire, chère à Jean-François Legaret, patron des élus UMP parisiens.

Le député UMP de Paris Pierre Lellouche a déjà fait savoir qu'il pensait "avoir lui aussi toute légitimité" pour se présenter à ces primaires.

Celui qui semblait être le favori, François Fillon, affiche aujourd'hui beaucoup moins d'enthousiasme à l'heure de s'exprimer sur la question. L'ancien Premier ministre est bien occupé par son bras de fer avec Jean-François Copé à la tête du parti. 

Rachida Dati profite d'ailleurs de son interview au Parisien magazine pour attaquer la place de François Fillon à Paris. L'ancienne ministre évoque les 5e, où "on n'est même plus majoritaires, Fillon a fait 45% aux dernières législatives ...". 

A droite, mais côté UDI, Jean-Louis Borloo a récemment renoncer à se présenter. "Valenciennois je suis, Valenciennois je reste", s'était-il alors justifié au Journal du dimanche, laissant un boulevard à Chantal Jouanno pour être la candidate de son parti. Une candidature que Rachida Dati fustigeait déjà il y a deux ans considérant que Cjantal Jouanno n'avait "ni bilan, ni idées". 

Une élection qui pourrait donc se jouer entre candidates. A gauche, Anne Hidalgo est en lice et soutenue par Bertrand Delanoë. Mais elle pourrait également devoir passer par une primaire interne. 

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