Alain Juppé loue, à son tour, le quinquennat de Nicolas Sarkozy

Publié à 09h53, le 28 août 2012 , Modifié à 10h32, le 28 août 2012

Alain Juppé loue, à son tour, le quinquennat de Nicolas Sarkozy

Coincé entre Jean-François Copé et François Fillon, l'ancien ministre des Affaires étrangères et actuel maire de Bordeaux Alain Juppé, qui a répété ne pas être candidat à la présidence de l'UMP, prône un débat apaisé.

Ce mardi 28 août, au micro de France Inter, il loue le quinquennat de Nicolas Sarkozy, base de départ de tous les candidats. 

  1. "Le quinquennat de Nicolas Sarkozy, qui a été un grand quinquennat [...]"

    Sur franceinter.fr

    Il n’a pas participé au raout des "Amis de Nicolas Sarkozy", mais cela n’empêche pas Alain Juppé de jouer le rôle du premier défenseur de l’ancien président, ce mardi 28 août, au micro de France Inter

    L'ancien ministre des Affaires étrangères et actuel maire de Bordeaux a multiplié les louanges envers le quinquennat de l'ancien chef de l'Etat, sur fond de bataille à la présidence de l'UMP. Bataille à laquelle il ne participera pas - il l'a répété lundi 27 août - mais veut éviter un duel fratricide. 

    Ainsi, interrogé sur le devenir de l'UMP, et ses relations avec une partie de leur électorat qui ne voit pas d'incompatibilité avec les idées du FN, Alain Juppé a affirmé 

    Nous avons un travail d’explication à faire.

    Un travail d'explication, donc, qui doit se faire :  

    dans la continuité et la fidélité au quinquennat de Nicolas Sarkozy, qui a été un grand quinquennat.

    Les Français commencent à s’en rendre compte.

    Deuxième salve de compliments, quelques minutes plus tard.

    Alors que le journaliste lui demande si la référence à Nicolas Sarkozy est obligatoire au sein de l'UMP, Alain Juppé explique : 

    Il y a une assez grande convergence dans ce que j'entends, de la part de François Fillon, Jean François Copé ou d’autres.

    Et de souligner :

    Je l’ai dit pendant toute la campagne : nous sommes fiers de tout ce qui a été accompli pendant cinq ans.

    Et répète :

    On est en train de se rendre compte que beaucoup de grandes réformes ont été mise en oeuvre.

    Jouant l'apaisement, il affirme "je ne ne vois personne aujourd’hui qui remette en cause cette action du quinquennat précédant. Mais on ne s'arrête pas à 2012, il faut se projeter dans l’avenir".

    Se projeter dans l'avenir, d'accord. Et cette projection se fait forcément "à la lumière de ce que Nicolas Sarkozy a fait". 

Du rab sur le Lab

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