Quand Carla Bruni-Sarkozy raconte son "homme"

Publié à 21h07, le 28 novembre 2012 , Modifié à 21h51, le 28 novembre 2012

Quand Carla Bruni-Sarkozy raconte son "homme"
La Une et deux des 44 pages de photos de Carla Bruni dans le Vogue de décembre.

PREVIEW – Le Lab s’est procuré l’intégralité de la longue interview accordée par Carla Bruni-Sarkozy à Vogue, qui la met à la une de son édition de décembre.

Verdict : tout, tout, tout, vous saurez tout sur sa vie avec "son homme".

  1. "Il a dévoré le petit garçon qui était en moi"

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    C'est certainement un homme avec qui je suis devenue beaucoup plus femme. Parce qu'il a dévoré le petit garçon qui était en moi.

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    déclare notamment Carla Bruni dans ses quatre pages d'entretien, entre quarante-quatre pages de photos. Une interview à paraître dans Vogue intitulée "Les sept vies de Carla Bruni".

    La chanteuse se dit "en premier lieu très heureuse avec [son] homme" et revient sur leur rencontre :  

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    Quand je l'ai vu, j'ai vu sa peau, j'ai vu ses mains, j'ai vu comment il bougeait, j'ai vu s'en manière de parler ; et j'ai été attiré par lui tout de suite. Pour moi, le fait qu'il soit président, c'était anodin.

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    Carla Bruni se prononce "plutôt pour" le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels et explique ainsi l'opposition de Nicolas Sarkozy :

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    Mon mari est plutôt contre pour des raisons liées à sa vocation d'homme politique, parce qu'il voit les gens par groupe de milliers plutôt que par groupes de personnes qu'on connaît.

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    Carla Bruni-Sarkozy ne comprend pas le désamour des Français pour l'ancien président : 

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    Il est vraiment le contraire de la caricature qu'on a fait de lui. Son humanité est passée à la trappe. Il aime profondément l'autre. C'est rare de ne pas être pervers quand on se trouve dans une position de pouvoir : il ne l'est pas.

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    Vous voulez avoir des détails sur la vie sexuelle de l'ancien président de la République ? 

    L'ancienne première dame estime que : 

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    Le plaisir, pas seulement du sexe - celui de la vie- se précise avec l'âge. C'est plus sophistiqué. Il s'agit moins de quantité que de qualité.

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    Le jeune écrivain Arthur Dreyfus, qui réalise l'entretien, pose deux autres questions indiscrètes. 

    Vogue : Depuis le mariage, vous êtes fidèle ?

    Carla Bruni-Sarkozy : "Oui."

    Vogue : Et lui aussi ?

    Carla Bruni-Sarkozy : "Je pense."

    Le reste de l'entretien est plus sage. "Le sommeil à deux c'est capital je crois, surtout dans un mariage" assure ainsi la mannequin qui estime être devenue une bourgeoise. 

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    J'aime la vie de famille, j'aime faire tous les jours la même chose. J'aime maintenant avoir un mari. Je suis une vraie bourge ![...] 

    Avec mon homme, oui, je suis vraiment devenue une amoureuse. J'ai fait passer ce qui venait de lui avant.

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    [Bonus] Carla Bruni a soulevé l'ire des féministes , une leçon de féminisme par la ministre du Droit des femmes  et une rafale de moqueries sur Twitter avec le hashtag #ChereCarlaBruni .

    Motif de cette fronde, une petite phrase issude de cet entretien à Vogue :

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    On n'a pas besoin d'être féministe dans ma génération. Il y a des pionnières qui ont ouvert la brèche. Je ne suis pas du tout militante féministe. En revanche, je suis bourgeoise.

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    Carla Bruni, qui a répondu aux féministes via une interview mise en ligne mercredi 28 novembre au soir sur le site de Elle.

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    Cette phrase est très maladroite et traduit mal ma pensée. Elle aurait dû être rédigée ainsi : "Je n’ai personnellement jamais ressenti le besoin d’être activiste féministe".

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