Quand François Mitterrand caressait le chien de la petite Michèle Delaunay

Publié à 16h09, le 19 août 2012 , Modifié à 16h38, le 19 août 2012

Quand François Mitterrand caressait le chien de la petite Michèle Delaunay
François Mitterrand, un berger briard et Michèle Delaunay. (Montage Le Lab)

BILLET DE BLOG - Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées, a un point commun avec la garde des Sceaux, Christiane Taubira : les deux femmes continuent à bloguer depuis qu'elles sont rentrées au gouvernement. 

Le Lab avait déjà repris une note de blog dans laquelle l'élue bordelaise demandait à ce qu'on dise "avancer en âge" plutôt que "vieillir".

Voici aujourd'hui une reprise de sa dernière livraison, samedi 18 août.  Michèle Delaunay raconte comment, petite fille, elle a eu peur que son gros chien agresse un ministre venu rendre visite à sa famille. Un certain François Mitterrand.

  1. "Il ouvrit largement la porte-fenêtre, tendit la main en apercevant le noir briard..."

    Sur michele-delaunay.net

    Dans son dernier billet de blog, Michèle Delaunay raconte une anecdote d'enfance.

    Quand ? La ministre déléguée aux personnes agêes indique qu'elle avait à l'époque "6 ou 7 ans". La scène se passe donc au milieu des années 1950

    Qui ? François Mitterrand, en vacances à Hossegor (Landes), "dans [s]on souvenir, Ministre de l’intérieur" rend visite à la famille de Michèle Delaunay, petite fille, qui le voit arriver alors qu'elle se trouve en compagnie de son imposant canidé.

    La ministre-blogueuse écrit :

    Nous avions alors un gros chien, très gros et très beau, d’une exubérante et baveuse impétuosité qui au regard de son volume et de sa denture ne ralliait pas de prime abord tous les suffrages. C’était un berger briard. 

    [...]

    Mon briard –je le considérais comme grosse peluche chaude m’appartenant en propre- était noir, massivement noir.

    Qu'est ce qui se passe ? François Mitterrand arrive "blanc, élégamment, impeccablement blanc". La petite Michèle Delaunay a donc peur que son gros chien lui saute dessus. François Mitterrand tend alors la main et dompte le fauve par une caresse.

    Moralité : 

    Des années plus tard, nul parmi les témoins de la scène n’éprouva d’excessive surprise quand Mitterrand fut élu Président de la République.

    Cliquez-ici ou sur l'image ci-dessous pour lire le texte de Michèle Delaunay  :

     

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